Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Revue de presse
El Watan | Algérie | 20/02/2012
Le non-respect des règles élémentaires d’hygiène, de froid et de stockage, met la vie des citoyens en danger. Dans ce cadre, le laboratoire d’analyses bactériologiques de la direction de la santé et de la population de la wilaya d’Oran a effectué, l’année dernière, près de 650 analyses sur des échantillons de produits alimentaires soupçonnés être à l’origine d’intoxications, prélevés sur des aliments auprès de locaux commerciaux ou de restaurants soit une moyenne de vingt analyses quotidiennement. A l’issue de ces analyses 400 échantillons contenant des bactéries ayant conduit à l’avarie des produits alimentaires à différents degrés causant des intoxications aux consommateurs ont été détectés.
En effet, en 2011, plus de 4501 cas d’intoxications alimentaires ont été enregistrés à Oran. Cependant, ces chiffres ne reflètent pas la réalité car les cas individuels sont généralement traités chez les médecins de quartier ou préfèrent acheter des médicaments sans consulter le médecin. S’il est vrai que la responsabilité du consommateur n’est pas à écarter, du fait que ce dernier est attiré par les petits prix des produits périssables, les risques des intoxications alimentaires et du botulisme sont là.
Le citoyen est le premier responsable de sa santé, en évitant de consommer les produits alimentaires achetés auprès des vendeurs ne respectant pas les règles d’hygiène, la chaîne de froid et la date de péremption. L’ignorance de ces règles peut entraîner, au pire, une intoxication alimentaire voire un botulisme.
Selon les spécialistes, au moins 80% des consommateurs ne lisent pas la notice des produits alimentaires, ignorant l’importance de ce geste. A préciser par ailleurs que le coût socio-sanitaire d’une prise en charge thérapeutique d’un seul malade pour toxi-infection alimentaire bénigne coûte 2 000 DA alors qu’un jour de réanimation d’un malade atteint de botulisme coûte 10 000 DA.
Cherifa K.
APIDPM © Copyright 2000-2024 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.