Plus de 300 cas, croit-on savoir, de sources différentes. Il n’est donc pas exclu que le nombre 40 avancé soit revu à la hausse dans les jours à venir. Sinon comment expliquer la présence à Djelfa d’un duo de commissions ministérielles des départements de la Santé et des Ressources hydrauliques que nous n’avons pu joindre.

La première, constituée de microbiologistes et d’épidémiologistes, était occupée à approfondir l’investigation médicale. La seconde, chargée d’identifier les sources incriminées entre forages, puits et points d’eau ayant servi à l’aspersion de terres agricoles, était sur les traces de l’eau contaminée. « Tout est prévu sur le plan de la prise en charge médicale. 4 médecins urgentistes dont un spécialiste en infectieux sont mobilisés et les stocks de céphalosporine, un antibiotique de dernière génération, sont suffisants », rassure le DSP. Il admet toutefois que la couverture médicale pourrait être assurée sans difficultés, tant que nombre de cas ne dépasserait pas 160, voire 170.

Abdelkader Zighem