Santé Maghreb en Algérie -


encart_diam

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici


encart_diam_dafra

Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


vig_viral_facts


Vous souhaitez vous abonner à Médecine d'Afrique Noire, Médecine du Maghreb ou Odonto-Stomatologie tropicale ? Consulter des articles ? Rendez-vous sur le kiosque d'APIDPM - Plus d'informations


LE KIOSQUE APIDPM

Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue

Médecine du Maghreb
Consulter la revue

Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue


NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.

Inscriptions et désinscriptions

Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Revue de presse

Revue de presse

Selon le professeur Kamel Sanhadji : les greffes d’organes incompatibles possibles

La Tribune | Algérie | 11/02/2012

Les greffes ou transplantation d’organes sont de vieux rêves de l’humanité. Des rêves devenus réalité. La greffe à partir d’organes incompatibles est possible. Une prouesse réalisée par deux chercheurs en immunologie de renom, les professeurs Kamel Sanhadji et Jean-Louis Touraine, du Service de transplantation et immunologie hôpital Edouard Herriot, Lyon, met en évidence dans une étude publiée dans l’un des derniers numéros de la revue américaine Journal of Transplantation une possible transplantation à partir d’organes incompatibles.

Une véritable avancée scientifique qui fait naître l’espoir pour des millions de malades à travers le monde. Les auteurs de l’étude expliquent qu’en matière de transplantation, la difficulté ne réside pas dans le geste chirurgical, car la technique s’apprend. Le problème réside dans la non-acceptation du greffon (sauf en cas de parfaite compatibilité entre le donneur d’organe et le receveur de la greffe, ce qui est le cas des vrais jumeaux) par l’organisme receveur aboutissant à un rejet. C’est le système immunitaire (système de défenses contre les infections) qui est à l’origine soit d’un rejet en reconnaissant l’organe ou le tissu greffé comme étant du «non-soi» (incompatible) ou le tolérer et l’accepter si l’organe ou le tissu greffé est reconnu comme du «soi» (compatible). Le Journal of Transplantation rapporte ainsi que l’objectif des recherches est axé sur la compréhension du phénomène de la tolérance immunologique et des conditions de son obtention d’une façon définitive.

Les Professeurs Jean-Louis Touraine et Kamel Sanhadji, auteurs de travaux intitulés «Transplantation tolerance induced in humans at fetal or the neonantal stage», rapportent leur contribution dans l’avancée de la connaissance. En effet, les deux chercheurs avaient démontré que les greffes de cellules souches d’origine fœtale, chez les «bébés bulle» c’est-à-dire des enfants atteints de déficits immunitaires sévères (identique à celui qui a touché récemment le petit nourrisson algérien Manil Blidi), se traduisaient par une prise de la greffe et une tolérance définitive. Cette tolérance s’installe grâce à une sécrétion élevée d’un composé cellulaire soluble appelé interleukine-10. La production d’un un taux élevé de ce produit cellulaire peut maintenir un état de tolérance par rapport à l’organe greffé.

Les recherches ont montré que les cellules souches, du fait de leur immaturité (cellules jeunes prélevées au niveau de la moelle osseuse, ou du foie fœtal, ou du sang de cordon) n’expriment pas à leur surface leur propre «identité» et ne sont donc pas différenciées et par voie de conséquence ne sont pas rejetées lorsqu’elles sont greffées. De plus, en les greffant chez des nouveau-nés atteints de déficit immunitaire, elles rétablissent les fonctions de défense, et elles sont tolérées définitivement. Les auteurs sont même allés plus loin en greffant des cellules souches chez des fœtus avant leur naissance (atteints de déficit immunitaire sévère diagnostiqué avant la naissance grâce à des tests génétiques et fonctionnels). Une greffe intra-utérine, guidée par voie échographique, de cellules souches chez une femme porteuse d’un bébé atteint de déficit immunitaire, se traduit par une prise de greffe meilleure et rapide évitant ainsi au nourrisson un long séjour en bulle stérile (pour lui faire éviter les problèmes infectieux). En résumé, la compréhension des mécanismes immunologiques de la tolérance de la grossesse pendant 9 mois de gestation (car la moitié des gènes du bébé est d’origine paternelle et donc incompatible) permettrait de trouver les conditions pour faire tolérer un organe greffé chez l’adulte malgré l’incompatibilité entre donneur et receveur d’organe. Il s’agit d’une belle promesse d’avenir.

R. S.

Plus d'articles Algérien - Plus d'articles panafricains


Une question ? Une remarque ? Contactez-nous ?

AlgérieSanté Maghreb en Algérie
Le guide de la médecine et de la santé en Algérie


CARTE DU SITE




Connaissez-vous tous les sites web médicaux édités par APIDPM ?

Médecine d'Afrique noire électroniqueMédecine du Maghreb électroniqueOdonto-Stomatologie électronique

www.santetropicale.com - Le guide de la médecine et de la santé tropicalewww.pediatrieafricaine.com - Pédiatrie africaineRencontres Africaines de Nutrition Infantile (RANI)www.sm2ea.com - Santé de la mère et de l'enfant en AfriquePaludisme d'Afrique noirewww.sorlaf.com - Société d'ORL et de Chirurgie Cervico-Faciale des pays d'Afrique Francophone


Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !