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Revue de presse

Risque d’embolie pulmonaire : déceler les signes d’une phlébite pour éviter des complications irréversibles

La Tribune | Algérie | 04/02/2012

Contrairement aux simples varices, la phlébite, trouble cardiovasculaire de plus en plus fréquent, est une affection dangereuse dont la principale complication est l’embolie pulmonaire (obstruction des artères pulmonaires par un caillot de sang).

Très mal répandue et redoutable puisqu’elle touche de plus en plus d’Algériens, la phlébite ou ce qu’on appelle aussi thrombose veineuse correspond à la présence d’un caillot sanguin dans une veine. On parle, en effet, de phlébite lorsqu’un caillot sanguin bloque plus ou moins complètement la circulation sanguine dans une veine. Si la veine en question n’est pas une veine superficielle, mais une veine profonde ou de gros calibre, il s’agit d’une urgence. Il existe des signes ou symptômes qui alertent. La phlébite superficielle (blocage de la circulation dans une petite veine, entraînant douleur et inconfort) n’est pas grave en soi, mais constitue un facteur de risque de la phlébite profonde.

Or, cette dernière est une urgence, car le caillot qui entrave la circulation dans une veine profonde ou de gros calibre peut se détacher, migrer dans la circulation et provoquer une embolie pulmonaire, c’est-à-dire que le caillot va se loger dans une artère pulmonaire, accident grave et potentiellement mortel. Il faut dire qu’en Algérie, le diagnostic tardif de la phlébite se pose avec acuité, ce qui rend plus difficile le traitement.Il est donc important de déceler au plus vite les signes d’une phlébite profonde. Une douleur spontanée, une sensibilité à la palpation du mollet, une rougeur, une sensation locale de chaleur, un petit gonflement de la jambe, voire une fièvre peuvent ainsi évoquer le diagnostic de phlébite profonde. Mais les signes de la maladie sont, en général, peu nombreux et peuvent même être totalement absents. Même encore aujourd’hui, il n’est donc pas rare qu’une phlébite ne soit décelée qu’au stade d’embolie pulmonaire. La peau est brillante, dure et de couleur blanche ou légèrement bleutée. L’inflammation locale de la veine peut entraîner une fièvre légère (38°C). Il est également possible aussi de repérer une phlébite grâce au signe de Homans : la douleur s’accentue lorsqu’on lève la pointe de pied vers le haut. Ces symptômes sont des signaux d’alerte qui doivent amener à consulter un médecin en extrême urgence, car ils annoncent un risque élevé d’embolie pulmonaire, accident grave qui lui, se manifeste par une douleur dans la poitrine, un essoufflement (souffle court, inhabituel), voire des crachats de sang et une perte de connaissance.

Il faut savoir que l’écho-doppler est l’examen obligatoire pour faire le diagnostic de thrombophlébite du membre inférieur. Il arrive qu’un autre examen soit nécessaire, une phlébographie c’est-à-dire injecter un produit de contraste dans la veine pour la visualiser avec son caillot (surtout selon la localisation de la thrombo-phlébite). Un scanner ou une IRM peuvent être faits pour diagnostiquer une thrombophlébite située sur une veine du bas-ventre (bassin). Une prise de sang est quelquefois réalisée (dosage des D-dimères).
Il est bon, par ailleurs, de préciser que les sujets à risques doivent être particulièrement attentifs aux signes de phlébite. Il s’agit, notamment, des personnes qui souffrent d’insuffisance veineuse ou qui ont des varices. Les sujets ayant des antécédents personnels de phlébite (les récidives sont fréquentes), d’accident cardiaque, d’insuffisance cardiaque ou respiratoire sont aussi concernés, de même que ceux qui subissent une chirurgie importante et doivent, par conséquent, demeurer alitées plusieurs jours (par exemple, une chirurgie à la hanche) et celles qui doivent porter un plâtre. D’autres facteurs de risque sont également cités, comme les positions immobiles de longue durée (voyages, notamment en avion, travail statique), les traitements hormonaux, car ils augmentent la coagulation sanguine (contraception, traitement hormonal substitutif de la ménopause), certains types de cancer qui contribuent à la coagulation du sang, l’obésité ou encore le tabagisme. A noter aussi que le risque de phlébite augmente avec l’âge.

En cas de détection d’une phlébite profonde, un traitement anticoagulant, voire une hospitalisation, est nécessaire. Dans certains cas urgents, une intervention chirurgicale est même préconisée. Il faut savoir toutefois, le risque de récidive reste important. C’est pourquoi, il est indispensable de respecter certaines règles pour prévenir l’apparition de ce trouble cardiovasculaire. En effet, les personnes qui ont une insuffisance veineuse chronique c’est-à-dire une circulation veineuse des membres inférieurs mauvaise d’avoir impérativement éviter des immobilisations excessives. Il est recommandé de surélever les jambes le plus souvent possible en regardant la télévision, surélever les pieds du lit, éviter les sports trop traumatisants. De même, la marche est un bon exercice pour aider à la circulation veineuse. Lors de voyages en particulier en avion, voire en train ou en voiture, où il est difficile de bouger, l’idéal serait de porter des bas et collants de contention. Ils sont faits de textiles très résistants et assez serrant et ont l’avantage de comprimer les veines dilatées et de diminuer leur diamètre, ce qui a pour effet d’augmenter la vitesse de la circulation sanguine dans les veines. Recommandés par les professionnels de la santé, les bas et collants de contention agissent également sur les muscles de la jambe. Comprimés, ceux-ci agissent comme une pompe sur les veines, forcent le sang à remonter vers le cœur, qui par conséquent, ne stagne plus dans les membres inférieurs.

R. S.

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