Santé Maghreb en Algérie -


encart_diam

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici


encart_diam_bouchara

Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


vig_viral_facts


Vous souhaitez vous abonner à Médecine d'Afrique Noire, Médecine du Maghreb ou Odonto-Stomatologie tropicale ? Consulter des articles ? Rendez-vous sur le kiosque d'APIDPM - Plus d'informations


LE KIOSQUE APIDPM

Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue

Médecine du Maghreb
Consulter la revue

Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue


NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.

Inscriptions et désinscriptions

Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Revue de presse

Revue de presse

Malformations fœtales en Algérie : l’importance de l’échographie pour détecter les anomalies

El Watan | Algérie | 22/01/2012

2, 8 à 3% des nouveau-nés présentent des malformations l De plus en plus de bébés naissent handicapés à vie. Un comité national de diagnostic prénatal sera bientôt installé l Les malformations neurologiques viennent en tête.

Les malformations fœtales constituent un sérieux problème de santé publique. Des maladies que les spécialistes algériens s’attellent à diagnostiquer précocement grâce à l’échographie. Un moyen efficace pour voir de près le fœtus et détecter les anomalies foetales dont 40 à 60% n’ont pas de causes réelles. A l’initiative des laboratoires Dar Al Dawa, les premières assises consacrées à ce thème se sont tenues le 16 janvier à Alger. Le débat a porté justement sur l’apport de l’échographie 3D dans la détection des malformations fœtales au cours du premier et deuxième trimestre de la grossesse. La conférence a été animée par le Dr Jean Philippe Bault qui a mis l’accent sur l’importance des techniques nouvelles de l’échographie pour un diagnostic précoce des malformations pour une prise en charge également précoce, «laquelle peut être faite in utero», précise le Pr Bendaoud, gynécologue à l’hôpital Parnet à Alger.

Elle signale que la prévalence des ces malformations varie entre 2,8 et 3% en Algérie, et les malformations neurologiques viennent en tête. Ce qui nécessite un programme de prévention et une prise en charge dès la naissance du bébé. Le Pr Bendaoud a mené une étude dans le cadre de sa thèse sur un échantillon de 192 bébés à Alger et les résultats de cette enquête ont montré que 54% des ces fœtus sont décédés avant la naissance et 32% juste après. Par contre, un suivi a été assuré à 82 bébés nés avec des malformations actuellement pris en charge.

Le Pr Bendaoud a tenu à préciser, suite à ces travaux, qu’un travail de réflexion a été engagé avec l’Institut national de santé publique pour le lancement d’un registre des malformations afin de mettre en place un programme de prévention et de lutte dans les zones à risque. Elle cite entre autres le Sud qui enregistre de plus en plus de cas, mais pour le Pr Bendaoud, les causes sont diverses. Outre la consanguinité, d’autres facteurs de risque, tels l’hérédité, l’environnement et la génétique peuvent être à l’origine de ces anomalies. Elle annonce qu’un comité national du diagnostic constitué de religieux, de juristes, des professionnels de la santé et de généticiens pour justement définir les cadres de prise en charge et poser certaines problématiques tels que l’avortement thérapeutique pour des cas de bébés dont les malformations sont irréversibles, sera bientôt créé, d’où, a-t-elle insisté, l’importance d’un diagnostic précoce à l’aide de l’échographie qui est doublement bénéfique pour le bébé à sa naissance.

«Ceux présentant des malformations doivent être accueillis à la naissance avec beaucoup de précautions afin de leur éviter d’autres traumatismes. Il y a pour certains d’entre eux des gestes à éviter pour justement ne pas aggraver leurs problèmes», a-t-elle indiqué. Les spécialistes ont ainsi lancé un appel aux législateurs pour réfléchir à la prise en charge de ce type de bébés dont les malformations peuvent être extrêmement graves pour leur développement. Comme ils recommandent l’introduction de l’enseignement des techniques relatives à l’échographie dans le cursus des études médicales spécialisées et revoir les frais de remboursement de cette imagerie par la CNAS afin d’encourager le dépistage durant le premier trimestre de la grossesse pour déceler d’éventuelles anomalies fœtales.

Par ailleurs, le président-directeur des laboratoires Dar Al Dawa a souligné que ces assises de l’échographie fœtale s’inscrivent dans le cadre d’un cycle de formation initié au profit des médecins gynécologues algériens. Trois sessions ont été ainsi organisées à l’Est, à l’Ouest et au Centre. «Notre objectif est de contribuer à la formation des spécialistes algériens, à leur demande, pour savoir comment détecter les anomalies fœtales et éviter des problèmes de santé au bébé et à la maman», a-t-il déclaré.

Djamila Kourta

Plus d'articles Algérien - Plus d'articles panafricains


Une question ? Une remarque ? Contactez-nous ?

AlgérieSanté Maghreb en Algérie
Le guide de la médecine et de la santé en Algérie


CARTE DU SITE




Connaissez-vous tous les sites web médicaux édités par APIDPM ?

Médecine d'Afrique noire électroniqueMédecine du Maghreb électroniqueOdonto-Stomatologie électronique

www.santetropicale.com - Le guide de la médecine et de la santé tropicalewww.pediatrieafricaine.com - Pédiatrie africaineRencontres Africaines de Nutrition Infantile (RANI)www.sm2ea.com - Santé de la mère et de l'enfant en AfriquePaludisme d'Afrique noirewww.sorlaf.com - Société d'ORL et de Chirurgie Cervico-Faciale des pays d'Afrique Francophone


Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !