Très développée en la matière, la capitale du M’zab est en fait la capitale saharienne de l’imagerie médicale et de la prise en charge médicale dans le secteur privé depuis pas mal d’années. Pour les malades de l’extrême sud, mais aussi ceux de la wilaya de Ouargla voisine pauvrement dotée en matériel médical sophistiqué et en couverture médicale spécialisée de qualité, les centres d’imagerie, les cliniques et cabinets privés de Ghardaïa sont souvent le dernier recours avant de s’orienter vers les grands centres du nord du pays. D’ailleurs, une IRM à Ghardaia est tout simplement le garant d’une prise en charge médicale de proximité pour les malades de tout le sud du pays qui apprécient à sa juste valeur le nouvel investissement public de plus de 150 millions de dinars.

Le centre d’imagerie de l’hôpital Tirichine a également été doté d’un attirail d’outils d’exploration médicale allant du mammographe, à la radiologie panoramique et l’échographie multifonctionnelle pour un investissement étatique de plus 15 millions de dinars. Autant de bonnes nouvelles pour les milliers de malades qui se déplacent dans des conditions difficiles et sur de longues distances des wilayas du sud vers celles du nord en attendant la décision définitive de l’édification de centres hospitalo-universitaires (CHU) dans les grandes wilayas universitaires de la région du sud. Une solution radicale attendue depuis l’indépendance.

Houria Hadji