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Revue de presse

Importation de médicaments «essentiels» : le Credoc supprimé

Le quotidien d'Oran | Algérie | 16/01/2012

Dans la droite ligne du nouveau statut des pharmacies centrales des hôpitaux, qui devra être officialisé prochainement, et dont la principale «révolution» reste la passation de marchés en procédure de gré à gré simple, entre les PCH et les établissements de santé, dans le but évident d'éviter les ruptures de stocks, le ministre de la Santé Djamel Ould Abbès, a réaffirmé ce samedi, l'annulation du Crédit documentaire (Credoc) pour ce qui est de l'importation des médicaments essentiels ainsi que certains équipements médicaux d'urgence.

Le ministre explique que ce document a été remplacé par des marchés publics de gré à gré simple. Cette annonce faite en marge de l'audience accordée à Dow Wilson, président de la société américaine Varian Medical Systems, spécialisée dans la fabrication d'équipements de radiothérapie, était attendue dans la mesure où le nouveau statut des PCH le laissait présager. Ainsi, la crise du médicament qui a ébranlé l'Algérie, l'année dernière, a eu raison du fameux Credoc, tant décrié par les importateurs. En effet, très procédurier, il est long à mettre en œuvre alors que financièrement, il reste très contraignant pour les importateurs qui doivent impérativement mobiliser leurs trésoreries pour effectuer des achats de médicaments de l'étranger. Les stocks constitués durant la période post-loi de finances complémentaire, pour l'année 2009, ont ainsi été asséchés et leurs reconstitutions impossibles à assurer dans les conditions draconiennes imposées par la formule du Credoc. Ce dernier a été dénoncé, sans effets, aussi bien par les opérateurs concernés que par les spécialistes en droit des affaires, et conjugué à la mauvaise gestion des programmes d'importation, la pénurie des médicaments a battu son plein, en 2011 prenant en otage des milliers de malades algériens.

A propos des autorisations d'importation, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, tout en revenant sur le dossier des médicaments géré en 2011, a affirmé que la délivrance des autorisations d'importation des médicaments, principale raison des ruptures de stocks, a connu «quelques retards». Il a aussi relevé l'existence d'un problème de «surfacturation», entre autres, qui était derrière «un rythme non accéléré» de la délivrance de ces autorisations. Djamel Ould Abbès a, quant à lui, considéré que la surfacturation des médicaments importés comme hors-la-loi, indiquant qu'elle devrait atteindre les 150 millions de dollars en 2012.

Pour les officiels, la crise du médicament est bel et bien révolue alors que le nouveau statut devra doter les pharmacies centrales d'un outil juridique après les ruptures constatées en raison de l'incapacité de ces structures à s'acquitter de leurs créances, estimées à 30 milliards de DA, aux niveaux national et international. Le ministre de la Santé a rappelé, samedi, que les banques ont reçu des instructions pour faciliter l'acquisition des médicaments essentiels dont ceux destinés au traitement du cancer, dans un délai n'excédant pas les 24 heures. Ainsi, le CPA et la BNA ont été chargés des créances des PCH par le ministère des Finances, tout en finançant les approvisionnements des établissements de santé et de constituer les stocks stratégiques de produits pharmaceutiques pour 6 mois à hauteur de 9 milliards de DA.

Les banques devront assurer, en toute circonstance, la disponibilité de crédits à la pharmacie centrale pour l'acquisition des produits pharmaceutiques. 50% de la dotation budgétaire du secteur de la Santé sont consacrés au règlement des livraisons de produits pharmaceutiques de la pharmacie centrale aux établissements de santé pour les plans nationaux de santé. Les 50% restants sont dispatchés entre les établissements de santé pour le financement de leurs besoins complémentaires en produits pharmaceutiques auprès d'opérateurs publics et privés. Par ailleurs, les centres spécialisés dans le traitement du cancer souffrent d'un grand déficit en matière de radiothérapie.

En vue de pallier à ce problème, les autorités publiques ont consacré une enveloppe financière pour l'acquisition de 57 appareils destinés à 22 centres anti-cancer dont certains sont déjà opérationnels.

par Moncef Wafi

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