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El Watan | Algérie | 11/01/2012
Les enquêtes menées jusque-là ne représentent pas la réalité de cette maladie en Algérie dans la mesure où elles concernent que les wilayas du Nord, ont révélé ces spécialistes. A la veille de la Journée nationale de lutte contre les hépatites, les conférenciers appellent à la mise en place d’un centre de dépistage au niveau de la wilaya de Tamanrasset.
Les pays avoisinant les régions du sud de l’Algérie sont à haute prévalence, ont mis en garde les spécialistes. Les wilayas du Sud ne disposent toujours pas de moyens nécessaires pour y faire face. Les professeurs ont mis l’accent également sur les nouvelles données pouvant contribuer à l’apparition de nouveaux cas d’hépatite en Algérie. «30 000 Chinois sont présents actuellement en Algérie. La Chine est un pays à haute prévalence en hépatite B», soulignent-ils.
Il n’y a toujours pas d’études récentes. Les enquêtes menées remontent à 1998 et 2002. Mais les résultats ne reflètent pas la réalité, insistent les spécialistes qui déplorent la manière avec laquelle les hépatites sont prises en charge. «L’enquête, qui a été menée à Batna, a coûté 5 milliards de centimes. Ses résultats ne sont pas validés faute de méthodologie adoptée», déplore le Pr Debzi qui appelle à l’élaboration d’un plan national pour une meilleure prise en charge.
Ce professeur demande également à ce qu’il y ait des études exhaustives sur le terrain afin de rendre compte de la réalité de cette maladie. Le coût d’un traitement classique est estimé à 250 millions de centimes/malade.
Quant au nouveau traitement, il est estimé à 500 millions de centimes/malade. Tous ces frais sont à la charge de l’Etat. Les gastro-entérologues critiquent la démarche du ministère de la Santé qui décentralise les soins. «Une circulaire ministérielle a indiqué que là où la maladie apparaît, il faut la traiter», a déclaré le Pr Debzi qui s’interroge sur l’efficacité des moyens humains et matériels mis en place.
Djedjiga Rahmani
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