Présidés par le secrétaire général de la wilaya en présence des représentants du ministère de l’Intérieur, de la Santé et de l’Hydraulique, les travaux ont débuté dans la matinée et les participants des diverses wilayas se sont relayés pour présenter un rapport sur leurs régions face à ces maladies transmises à l’homme par simple ingestion d’une eau infectée.

Les wilayas qui ont participé à ce regroupement sont Naâma, El Bayadh, Laghouat, Sidi Bel Abbès, Mascara, Tiaret et Saïda. La représentante du ministre de la Santé, docteur Marbout, considère qu’il existe trois grandes phases se répartissant comme suit 1962 à 1982, de 1982 à 1990 et de 1991 à 2000 où de réels progrès ont été enregistrés par notre pays.

Rapports accablants

La wilaya de Naâma, au vu de son rapport, se caractérise par une recrudescence de la leishmaniose, selon l’expression de l’orateur. Avec 1122 cas de maladies à transmission hydrique enregistrés au cours de l’année 2011, cette wilaya agropastorale se distingue par 1204 morsures de scorpions. Le représentant du ministère de l’Intérieur a demandé aux participants de lui donner des propositions concrètes pour aider les régions les plus touchées à faire face à ce type de maladies.

L’intervention du délégué de Mascara a été pertinente. Ce dernier a proposé que l’État subventionne l’eau minérale au même titre que le lait et le pain. L’État dépense des sommes considérables pour traiter et hospitaliser des patients. «Prendre de l’eau minérale donnera des citoyens en bonne santé et à un coût raisonnable», a-t-il soutenu.

Sid Ahmed