Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Revue de presse
Liberté-Algérie | Algérie | 31/12/2011
Selon d’autres sources, la prévalence de ce cancer féminin serait de 9 Algériennes sur 100 000, soit 1 600 nouveaux cas par an. Dans une étude récente, publiée en 2010 dans une revue internationale spécialisée sur le cancer, l’Algérie figure parmi les pays à prévalence moyenne du cancer du col de l’utérus. Les oncologues et gynécologues s’accordent toutefois à dire que “80 à 90% des cas consultent à un stade très avancé de la pathologie”. Il faut dire que ce cancer, causé par le HPV (human papillomavirus) 16, 18 et 31, évolue lentement et est asymptomatique à ses débuts. Il touche particulièrement les femmes âgées de 50 ans et plus.
Le dépistage précoce, par le frottis, est en conséquence fortement recommandé, particulièrement pour la population à risque. Beaucoup de praticiens de la santé plaident, aussi, pour l’introduction du vaccin contre le HPV dans le programme élargi de vaccination. Il touchera alors les jeunes filles nubiles. “L’introduction de la vaccination pour tenter de réduire les taux effarants de cas enregistrés jusque-là constitue aujourd’hui une nécessité”, a soutenu le professeur Kamel Bouzid, président de la SAOM. Il a expliqué, que ce vaccin, déjà utilisé dans une centaine de pays dont le Maroc, la Tunisie et la Jordanie, “a prouvé son efficacité. La vaccination reste la seule protection pouvant immuniser la femme contre les virus à l’origine du cancer du col de l’utérus” a-t-il poursuivi. Les intervenants ont focalisé sur le vaccin quadrivalent, qui agit sur les HPV 16 et 18, responsables de plus de 70% des cancers du col de l’utérus et les HPV 6 et 11 qui causent les condylomes de la sphère ano-génitale (verrues génitales laissent des séquelles physiques et psychologiques). Des actions ont été menées auprès de la tutelle pour l’amener à homologuer l’usage de ce vaccin en Algérie. Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, répondant l’année dernière à une question orale d’un député, a affirmé que “l’Algérie a émis des réserves sur l’importation de ce vaccin car il n’a pas démontré son efficacité à long terme”. L’argument de taille est aussi dans le prix, relativement élevé de ce vaccin. “L’Organisation mondiale de la santé a recommandé ce vaccin sans le rendre obligatoire”, a ajouté le ministre.
Selon justement les statistiques de l’OMS, 470 000 cas de cancers du col de l’utérus sont recensés chaque année dans le monde. Ce cancer provoque le décès de 230 000 femmes chaque année dans le monde.
S.H.
APIDPM © Copyright 2000-2024 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.