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Revue de presse

Farid Benhamdine, président de la société algérienne de pharmacie, à la chaîne III : “L’Algérie n’a pas de politique du médicament claire”

Liberté-Algérie | Algérie | 27/12/2011

Créée depuis 2008, l’agence du médicament n’est toujours pas opérationnelle. D’aucuns s’interrogent sur l’opportunité d’une commission nationale consultative des produits pharmaceutiques, alors que l’agence du médicament, décidée par les pouvoirs publics en 2008, n’est toujours pas opérationnelle ! Cette mesure prise récemment par le ministère de la Santé est d’autant plus curieuse que les missions assignées à cette commission sont d’ores et déjà dévolues à l’agence. Les deux organes ont, en effet, un seul et même objectif principal, celui de juguler un tant soit peu la pénurie, ou, du moins, toute perturbation sur le marché national. Le président de la Société algérienne de pharmacie, Farid Benhamdine, souhaite que la création de cette commission ne sera qu’une “brève étape” qui précédera la mise en place effective de l’agence.

Pour ce responsable, il faut que les textes d’application de la loi relatifs à la mise en place de cette agence soient promulgués afin qu’elle puisse entamer son travail.

“Il faut que cette agence soit opérationnelle dans les meilleurs délais et présente dans les 48 wilayas du pays. Car le problème de la pénurie du médicament concerne toutes les régions”, relève-t-il. Tout en démentant sa probable nomination à la tête de cette structure, il estime que celle-ci devrait être gérée par un grand manager et non par un pharmacien. Interrogé sur la situation de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), M. Benhamdine avoue que le prêt bancaire de 30 milliards de dinars à un taux bonifié de 1% sur dix années, accordé à cette entité, n’est pas opportun.

Il juge impératif de régler d’abord les dettes de la PCH, évaluées à 3 milliards de dinars et assainir ses créances d’un montant avoisinant les 25 milliards de dinars qu’elle détient auprès du ministère de tutelle et des pouvoirs publics. La PCH n’aura pas besoin de prêt car si l’on paye ses créances, elle pourra enfin régler ses dettes.

M. Benhamdine insiste sur la nécessité de mettre en place des mécanismes obligeant les hôpitaux à payer régulièrement la PCH “pour ne pas retomber dans le même problème”. Les autorités ont pris, selon lui, un retard dans la prise de décisions ayant trait au marché du médicament. “Ces décisions devaient être prises l’année passée ou avant pour éviter la pénurie du médicament. Ce sont autant de mesures qui devaient, en principe, régler le problème du manque de médicaments dans les hôpitaux”, explique-t-il.

Le président de la Société algérienne de pharmacie déplore le fait que l’Algérie ne soit pas encore dotée d’une politique nationale de produits pharmaceutiques “claire et affichée”.
“Nous avons besoin d’une telle politique votée par l’Assemblée de manière à ce qu’elle résiste au passage des ministres de tous les secteurs concernés par le médicament”, précise-t-il sur les ondes de la radio Chaîne III.

Il affirme, par ailleurs, que la facture du médicament, évaluée à plus de 1,8 milliard d’euros, n’est pas aussi importante. “Si l’on divise ce montant sur les 35 millions d’habitants, la dépense coûterait à peu près 50 euros/habitant/an. Or, la moyenne européenne est de 280 euros/habitant, celle de la France est de 550 euros”, argue-t-il. “Ainsi, l’Algérie n’est pas un gros consommateur de médicaments”, commente-t-il. L’invité de la radio plaide, dans un autre registre, pour une production nationale moderne dont les opérateurs utilisent les nouvelles technologies et accordent plus d’importance à la recherche et au développement.

Badreddine KHRIS

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