Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Revue de presse
Liberté-Algérie | Algérie | 27/12/2011
Pour ce responsable, il faut que les textes d’application de la loi relatifs à la mise en place de cette agence soient promulgués afin qu’elle puisse entamer son travail.
“Il faut que cette agence soit opérationnelle dans les meilleurs délais et présente dans les 48 wilayas du pays. Car le problème de la pénurie du médicament concerne toutes les régions”, relève-t-il. Tout en démentant sa probable nomination à la tête de cette structure, il estime que celle-ci devrait être gérée par un grand manager et non par un pharmacien. Interrogé sur la situation de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH), M. Benhamdine avoue que le prêt bancaire de 30 milliards de dinars à un taux bonifié de 1% sur dix années, accordé à cette entité, n’est pas opportun.
Il juge impératif de régler d’abord les dettes de la PCH, évaluées à 3 milliards de dinars et assainir ses créances d’un montant avoisinant les 25 milliards de dinars qu’elle détient auprès du ministère de tutelle et des pouvoirs publics. La PCH n’aura pas besoin de prêt car si l’on paye ses créances, elle pourra enfin régler ses dettes.
M. Benhamdine insiste sur la nécessité de mettre en place des mécanismes obligeant les hôpitaux à payer régulièrement la PCH “pour ne pas retomber dans le même problème”. Les autorités ont pris, selon lui, un retard dans la prise de décisions ayant trait au marché du médicament. “Ces décisions devaient être prises l’année passée ou avant pour éviter la pénurie du médicament. Ce sont autant de mesures qui devaient, en principe, régler le problème du manque de médicaments dans les hôpitaux”, explique-t-il.
Le président de la Société algérienne de pharmacie déplore le fait que l’Algérie ne soit pas encore dotée d’une politique nationale de produits pharmaceutiques “claire et affichée”.
“Nous avons besoin d’une telle politique votée par l’Assemblée de manière à ce qu’elle résiste au passage des ministres de tous les secteurs concernés par le médicament”, précise-t-il sur les ondes de la radio Chaîne III.
Il affirme, par ailleurs, que la facture du médicament, évaluée à plus de 1,8 milliard d’euros, n’est pas aussi importante. “Si l’on divise ce montant sur les 35 millions d’habitants, la dépense coûterait à peu près 50 euros/habitant/an. Or, la moyenne européenne est de 280 euros/habitant, celle de la France est de 550 euros”, argue-t-il. “Ainsi, l’Algérie n’est pas un gros consommateur de médicaments”, commente-t-il. L’invité de la radio plaide, dans un autre registre, pour une production nationale moderne dont les opérateurs utilisent les nouvelles technologies et accordent plus d’importance à la recherche et au développement.
Badreddine KHRIS
APIDPM © Copyright 2000-2024 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.