Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Revue de presse
El Watan | Algérie | 21/12/2011
Selon des sources médicales, le service de transplantation rénale a accueilli trois couples, deux de la wilaya de Constantine et un de celle de Jijel. Les donneurs et les récepteurs sont respectivement une mère et sa fille, un frère et sa sœur et deux frères. Ces derniers ont subi avant-hier des examens et des analyses de préparation aux interventions. Le premier couple a été admis au bloc opératoire dans la matinée d’hier ; il s’agit d’un homme, la trentaine, qui a fait don de son rein à sa sœur. L’intervention a duré des heures avant d’être couronnée de succès grâce aux efforts d’un staff médical nouvellement installé.
Pour rappel, ces interventions avaient commencé dans cet établissement hospitalier spécialisé en 2002. Deux ans après, elles seront arrêtées à cause de quelques problèmes internes. Un autre arrêt s’est produit en 2010, conséquence de l’indisponibilité de produits et d’équipements médicaux nécessaires. Afin de remédier à cet état de choses, il y a quelques semaines, une délégation ministérielle a effectué une visite à la clinque. La clinique a bénéficié d’un équipement médical ultramoderne ayant coûté plus de 15 milliards de dinars. La reprise des interventions a été accueillie avec soulagement, voire bonheur, notamment par les malades soumis tout le temps aux séances éprouvantes de dialyse. «Nous souhaitons une bonne continuité à cette équipe ; grâce à la greffe, bien des souffrances engendrées par l’hémodialyse seront évitées», nous dira une malade.
Rappelons qu’il y a plus de 3 000 couples qui sont en attente de greffes, dont plus d’une centaine dans la wilaya de Constantine. Ce nombre s’accroît de jour au jour, et le service d’hémodialyse est carrément débordé. Ce qui a poussé les responsables de l’EHS à signer des conventions avec des cliniques privées, comme celle de Massinissa et de Aïn El Bey, surtout pour assurer des séances de dialyse aux malades hospitalisés, même durant la nuit.
Ratiba B.
APIDPM © Copyright 2000-2024 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.