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La Tribune | Algérie | 11/12/2011
D’autant plus qu’on fume de plus en plus jeune. La cigarette a fait depuis longtemps son entrée dans les établissements scolaires ; même les élèves du cycle primaire s’y mettent désormais. Qui d’entre nous n’a pas vu ce spectacle désolant de petits de dix années tout au plus, tirer des bouffées sur le chemin de l’école, avec une frénésie dictée par l’obligation de terminer rapidement avant d’être «débusqués ?» Il va sans dire que plus longtemps on fume, plus le risque de développer un cancer du poumon est grand. D’où le danger auquel s’exposent ces jeunes fumeurs qui en arrivent là généralement par curiosité, pour en ressentir l’effet, avant de s’y accoutumer.
Le fait que des étals soient dressés aux abords des établissements scolaires et jusque devant l’entrée, ne peut que les encourager sur cette voie. La question que l’on se pose est : pourquoi ces vendeurs sont-ils tolérés sur ces lieux ? On sait que l’Algérie a ratifié la convention cadre de lutte contre le tabagisme en 2003 mais celle-ci n’est toujours pas appliquée sur le terrain, tout comme elle a mis en place une réglementation anti-tabac, notamment l’interdiction de fumer dans les lieux publics. Interdiction restée sans effet, puisque la fumée continue à emplir ces endroits (lieux de travail, guichets, restaurants, salons de thé…) au grand dam des non- fumeurs, alors que l’exposition de ces derniers à la fumée de cigarette augmente chez eux de 30 % le risque de cancer du poumon. Les spécialistes estiment que la non- application de cette loi devrait exposer les contrevenants à des sanctions, au même titre que pour les infractions au code de la route. Une utopie, quand on voit l’ampleur du non- -respect des lois et, dans ce cas, de la vie d’autrui. L’effet de mode induit par l’utilisation de la chicha n’est pas sans danger ; de plus en plus de jeunes (issus des milieux huppés, faut-il le préciser) s’y adonnent, la croyant inoffensive, à tort, puisqu’il s’avère qu’elle est plus nocive que la cigarette.
Par Rachida Merkouche
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