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El Watan | Algérie | 09/12/2011
La décision classifie dans les détails les infections en question. Pis encore, même les médecins conseil de la CNAS ne sont pas au courant de cette décision, selon le mouvement associatif qui a décidé de lancer une campagne de sensibilisation pour activer cette décision tant revendiquée.
«Nous n’avons pas été informés de cette nouvelle décision. Et nous avons continué à revendiquer cette prise en charge, alors qu’elle existait !», témoigne Skander Soufi de l’association Aniss. Lors d’un atelier national sur la prise en charge globale des personnes vivant avec le VIH sida, dont les travaux se sont clôturés mercredi à Alger, le président de l’association Aniss préconise «un travail de fond pour activer cette décision prise au bonheur des malades. Nous inviterons alors les malades à se présenter à leurs agences pour faire valoir leur droit. Jusqu’à maintenant, il n’y a que celle d’Oran qui applique cette décision». La position de la CNAS reste floue dans la mesure où celle-ci a brillé par son absence lors de cette rencontre. Les représentants du ministère de la Santé – qui ont tenu un discours contredisant les faits tel que rapportés par les malades – tentent tant bien que mal de se défendre et camoufler les ruptures répétitives des antirétroviraux.
L’enquête diligentée par le département de Ould Abbès, suite à la colère des malades à Oran réclamant l’été dernier leurs médicaments, aurait pourtant révélé «détournement de stock par les contrebandiers qui le vendait aux émigrants clandestins aux frontières ouest», selon une source. Le ministère reconnaît difficilement sa défaillance en matière de disponibilité de médicaments et promet de mieux maîtriser la situation. «Nous allons être un peu meilleurs en 2012», affirme Kamel Aït Oubelli, directeur du programme sida au ministère. L’atelier de travail recommande par ailleurs l’installation d’un site web qui constituera une base de données pour les différents secteurs afin de mettre à la disposition de tous les intervenants les nouvelles juridiques et médicales.
Nassima Oulebsir
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