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Liberté-Algérie | Algérie | 06/12/2011
Les initiateurs motivent leur choix par le fait que la prise en charge du cancer ne se fait pas dans de bonnes conditions. Retard de diagnostic, retard dans la prise en charge, en plus du phénomène du tabou qui entoure aussi bien le malade que la maladie, considérée comme honteuse et synonyme de mort. Or, bon nombre de cancers (cancer de sein, du colon) sont curables, pour peu qu’ils soient dépistés très tôt et pris en charge rapidement, ce qui n’est pas le cas hélas. Le patient perd beaucoup de temps avant de se décider à aller voir un médecin pour un diagnostic de la maladie. S’ajoutent à cela, la non-disponibilité des médicaments, l’éloignement des centres de soins et la totale désorganisation de la prise en charge du cancéreux. En somme, tout un circuit organisationnel qu’il faudra revoir, nous dit-on. Professeur en pneumologie et doyen de la faculté de médecine d’Annaba, M. Ben Ali nous donne son avis et nous parle de sa contribution.
“Nous devons commencer par changer notre vision, l’améliorer et l’actualiser. De nos jours, l’enseignement que l’on dispense, n’intéresse presque plus personne, ce qui n’est pas le cas à l’échelle mondiale. Le système est basé sur l’évaluation, donc un étudiant en médecine ne fait d’efforts que lors de cette évaluation, alors que l’acquisition du savoir et du savoir-faire est impérative et continue, car les moyens modernes le permettent”, explique notre interlocuteur.
Le problème organisationnel semble revenir dans tous les débats, car souvent les moyens sont confondus avec les fins, comme ça risque d’être le cas de l’établissement hospitalier spécialisé, qui ouvrira ses portes, dans quelques mois à Batna.
Au cas où une fois, on raisonnera en matière de bâtisse (le premier dans l’est du pays, le second en Algérie…) et on oubliera une autre fois l’organisation et le suivi, ce même centre n’aurait servi à rien.
Rachid HAMATOU
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