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Revue de presse

Prévention et médicaments, talon d’Achille de la lutte contre le VIH : le nombre de femmes séropositives a augmenté à Constantine

La Tribune | Algérie | 04/12/2011

La sensibilisation pour la lutte contre le sida dure une seule journée consacrée à l’historique, au diagnostic et à des statistiques concernant cette maladie. Malheureusement, quand il s’agit de prévention, les mesures prises demeurent bien faibles. Pourtant, le virus n’a jamais cessé d’exister et il prend de l’ampleur depuis la détection du 1er cas en 1985.

Demeurée sujet tabou, la maladie ronge presque dans le silence les personnes qui en sont atteintes .Et celles qui craignent de l’avoir contractée appréhendent les réactions de l’entourage immédiat ; les proches et parents en premier lieu. Un tableau peu reluisant a été brossé à l’occasion. Les spécialistes l’ont réitéré lors de la journée du 30 novembre passé, en mettant en avant le manque d’initiatives, notamment dans le milieu associatif, dés lors que seules 3 ligues du genre activent à l’échelle nationale, ce qui reste insignifiant par rapport à la gravité réelle du danger qui plane. Les dernières statistiques formulées par le chef d’unité au service des maladies infectieuses du CHU Benbadis, M Abdenour, révèlent l’existence de 64 séropostifs et 45 sidéens sous traitement antiviral dans cette wilaya. «Un nombre qui a augmenté» selon le même professeur du service qui attire l’attention sur le médicament qui reste inaccessible pour la plupart des malades, malgré les promesses de la tutelle quant à une disponibilité ininterrompue au sein des PCH. Ces dernières années, l’augmentation de la prostitution a fait que le taux des personnes contaminées bascule du côté du sexe féminin. Certains spécialistes attirent l’attention sur l’utilisation des seringues chez les toxicomanes qui participent indirectement aux contaminations.

Toutefois, sur un autre chapitre, la corporation médicale locale se félicite des avancées enregistrées dans le traitement des femmes enceintes porteuses du virus. «La grossesse devra suivre son cours jusqu’au terme des trois mois, période où la thérapie entrera alors en fonction. Ainsi, le risque d’avoir un bébé contaminé par le virus est réduit à 1% » selon un médecin exerçant à l’hôpital .Cette année, au niveau de la structure hospitalière, les médecins ont réalisé 8 accouchements par césarienne. Les nouveaux- nés n’ont révélé aucune trace de VIH après des tests.26 ans après la découverte de cette affection virale, les débats continuent d’être faits en sourdine quand il s’agit d’évoquer sans préjugés les causes et les mesures de préventions liées au sida. «On n’en parle pas ! C’est dramatique. Les séropositifs sont relégués dans leur coin sans pouvoir se prononcer, de peur d’être humiliés par une société qui refuse une telle chose» affirme une source hospitalière qui ajoutera qu’il est impératif de multiplier les campagnes de prévention pour freiner la propagation du virus même si l’Algérie affiche une faible incidence. Car la majorité des séropositifs ignorent leur maladie, ce qui constitue un danger permanent avec les risques de contamination de l’entourage proche. Pour ce faire, seul le diagnostic précoce pourra dissiper la problématique. A ce propos, un centre de dépistage et d’analyse «spécial sida» ouvrira incessamment à l’EHS du Khroub. Les spécialistes rassurent cependant quant au respect du secret professionnel au cas où une quelconque personne serait porteuse du virus. In fine, la maladie évolue et les foyers qui seraient touchés par cette affection demeurent réticents à se déclarer, «à l’abri» du regard des autres. Ce qui interpelle une mobilisation pluridisciplinaire en vue «de traiter» les sidéens tels les autres malades.

Nasser Hannachi

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