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Revue de presse

Les textes régissant la profession sont «obsolètes» : un plaidoyer pour la refonte de la médecine légale

El Watan | Algérie | 04/12/2011

800 postes en relation avec la médecine légale sont actuellement ouverts en Algérie. La médecine légale est appelée à faire sa mue. Incontournable pour la justice, la médecine légale doit ainsi s’adapter à une nouvelle réalité socioéconomique, marquée de violences multiformes.

Les experts appellent à une refonte «urgente» de cette spécialité souvent déterminante dans les affaires judiciaires. Le professeur Mohamed Salah Laïdli, chef du service de médecine légale de l’hôpital Lamine Debaghine d’Alger, estime, en effet, que l’exercice de la médecine légale judiciaire doit tenir compte de la nouvelle réalité socioéconomique. Intervenant à l’ouverture de la première Journée scientifique nationale de médecine légale judiciaire organisée par la Société algérienne des sciences médico-judiciaires, du dommage corporel et de l’éthique médicale, le professeur Laïdli considère certains textes régissant la profession comme «obsolètes».

D’où, selon lui, une refonte globale de la profession en se basant sur les nouvelles donnes socioéconomiques. «Toute action a besoin d’un cadre juridique adapté afin qu’elle puisse atteindre les objectifs escomptés», a-t-il indiqué, soulignant la nécessité de redéfinir la violence sociale en tenant compte du nouveau paysage social. S’agissant de la prise en charge du mort, le professeur Laïdli a mis l’accent sur le fait que celle-ci ne devait pas se limiter au certificat de constat du décès ou au permis d’inhumer, mais doit englober un certain nombre d’autres documents. Ceux-ci ont trait, a-t-il expliqué, au certificat médical, au rapport d’expertise, au certificat de bonne santé et à celui des coups et blessures volontaires (CBV). Le professeur Laïdli a noté qu’il était important que ces «principes de base» soient rappelés aux jeunes praticiens, relevant que les documents évoqués doivent être remis aux victimes ainsi qu’aux services de la police judiciaire dans la perspective du début d’une enquête pénale.

Le professeur Laïdli a affirmé que dès lors que la vérité judiciaire tend à s’appuyer sur la vérité scientifique en tant que «force probante», il est impératif que la formation des magistrats et des médecins bénéficie des techniques les plus modernes en la matière. Le professeur Laïdli a, dans ce contexte, émis le souhait de voir le service des «empreintes génétiques», actuellement limité à la police scientifique et à la Gendarmerie nationale, se généraliser aux différents CHU à travers le territoire national. «Ce service sera assurément d’un très grand apport, pas seulement au service de médecine légale, mais à toutes les autres spécialités exercées dans les hôpitaux et CHU», a-t-il relevé. Selon le professeur Moussa Larrada, doyen de la faculté de médecine d’Alger, 800 postes en relation avec la médecine légale sont actuellement ouverts en Algérie.

Ce dernier a estimé qu’il était impératif que les médecins s’accordent sur la définition de la mort, ce qui ne pourra, a-t-il souligné, que faciliter les enquêtes susceptibles d’être effectuées par la suite. Pour sa part, le professeur Azzedine Mostefaoui, spécialiste en médecine légale au CHU de Beni Messous (Alger), a mis en évidence l’importance de la formation dans les domaines de l’empreinte génétique et de l’ADN, ce qui, a-t-il précisé, contribuera à la réalisation d’un travail d’une qualité «irréprochable». Activité centrée sur la violence de la société et ses soubresauts, la médecine légale apporte une réponse complémentaire aux pratiques de soins. Elle constitue un des instruments efficaces pour la justice. La repenser, c’est panser les maux de la société.

R. S.

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