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Revue de presse

Dépistage du Sida : des chiffres qui ne disent pas tout

Le quotidien d'Oran | Algérie | 01/12/2011

Bien que la prévalence de l'infection au VIH soit faible en Algérie, 0,1% par rapport à nos voisins tunisiens et marocains, le risque de l'évolution rapide de cette maladie n'est pas à écarter. C'est ce qu'a affirmé Boughzoub Salima, responsable du centre de référence du sida, à l'institut Pasteur, hier, au forum d'El-Moudjahid.

La conférencière a précisé que le nombre de cas cumulés, de 1995 au 30 septembre 2011, dépasse les 6.000 (1.234 atteints du sida et 5.300 cas séropositifs). On évoque bien évidement les cas déclarés, a-t-elle tenu à préciser. Elle poursuit en soulignant que les laboratoires d'analyses et les centres de dépistage recensent 50 nouveaux cas de sidéens et 200 nouveaux cas séropositifs chaque année. Mais certains laboratoires ne déclarent pas des cas qu'ils ont dépistés d'où l'impossibilité de définir le chiffre réel des personnes souffrant de cette maladie, explique mercredi l'Institut Pasteur d'Algérie. Elle a affirmé que des laboratoires occultaient «volontairement» certains cas de sida dépistés à leur niveau au cours d'analyses de routine et qu'ils n'adressaient pas des rapports à ce sujet au seul institut de référence habilité à les confirmer, l'institut Pasteur en l'occurrence. Les chiffres avancés chaque année ne reflètent donc pas la réalité, a-t-elle soutenu, soulignant qu'à cet état de fait s'ajoutait la nature de la maladie qui reste un tabou dans notre société.

Selon la conférencière, les femmes sont les plus touchées par cette infection, au cours de ces dernières années dans notre pays. L'infection touche également les jeunes de 25 à 29 ans suivis par l'adulte jeune, entre 30 et 39 ans. Pour la virologue, la majorité des infections est due aux rapports sexuels non protégés et à la consommation de drogues injectables. L'infection, précise la conférencière, qui était importée autrefois, est aujourd'hui endogène et touche toutes les villes du pays sans exception, avec des taux un peu élevés au centre et à l'ouest du pays où on enregistre la concentration des centres de dépistage et de prise en charge des patients atteints. Et ce qui est désastreux est que la transmission de l'infection mère-enfant augmente d'une année à un autre. En 2009, neuf bébés ont été touchés et en 2010, 16 nourrissons ont été atteints d'infection. Enfin, malgré les efforts consentis par l'Etat pour la prise en charge des personnes atteintes de l'infection, comme la mise en place de centres de dépistage et de prise en charge des sidéens, des malades souffrent encore de la prise en charge médicamenteuse et psychologique de cette maladie. Mme Boughzoub a confirmé que les malades atteints du sida ou séropositifs souffrent, au même titre que les malades atteints de maladie lourde, des ruptures fréquentes des médicaments et des réactifs nécessaires au traitement. La virologue insiste beaucoup plus sur le dépistage en appelant les citoyens algériens à se diriger vers les centres de dépistage. Elle a insisté également, sur la nécessité de sensibiliser à travers les structures éducatives, celles de la santé et à travers les mosquées. «Il faut sensibiliser les citoyens sur l'utilisation des préservatifs, lutter contre la consommation de drogues injectables et veiller sur l'hygiène dans le milieu hospitalier», conseille la virologue.

par M. Aziza

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