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Revue de presse

Les médecins appelés à mieux évaluer et traiter ce mal : la douleur, une pathologie encore sous- diagnostiquée

La Tribune | Algérie | 20/11/2011

Qu’elle soit aiguë ou chronique, la douleur ne doit plus être considérée comme une fatalité. «De nos jours, il existe des perspectives thérapeutiques qui permettent de ne plus souffrir inutilement», ont expliqué les intervenants à l’occasion d’un séminaire sur la douleur organisé, récemment, à l’hôtel Sofitel par les laboratoires Pfizer.

Un grand nombre de spécialistes dont des diabétologues, rhumatologues, neurologues, endocrinologues et médecins généralistes venus des quatre coins du pays mais aussi d’Italie ont pris part à cette rencontre scientifique. Selon le professeur italien Paolo Merchettini, responsable d’un centre anti-douleur à Milan, «il n’est plus acceptable de laisser souffrir un malade, car aujourd’hui il existe des moyens thérapeutiques pour soulager la douleur». Ce spécialiste italien regrette toutefois que la douleur soit encore enseignée comme un symptôme et non comme une pathologie à part entière. «La douleur, prévient t-il, doit être traitée à tout moment car elle peut évoluer vers la chronicité. Une douleur qui persiste sur le long terme (au moins 3 mois) devient une véritable pathologie, indépendante de sa cause initiale et demandant à être traitée comme telle.

Le cancer est une cause fréquente de douleurs chroniques, or, généralement ces sensations pénibles ne sont pas toujours comprises ou traitées correctement. Le professeur italien a déploré que «50% des malades qui meurent à cause d’un cancer souffrent de douleurs insupportables dans les trois derniers mois de leur vie ». «Ainsi, sur les 120 000 cas qui meurent d’un cancer en Italie, 60 000 ont des douleurs importantes mal traitées», a-t-il soutenu. Le professeur Merchettini a plaidé pour le diagnostic rapide de la douleur et de son traitement selon sa spécificité, précisant que «le médecin doit établir un diagnostic et mettre en place un traitement efficace et adapté à chaque malade.» «De nos jours, il y a le choix entre différents types de traitements (anti-inflammatoires, antiépileptiques...).

Toute douleur doit être apaisée et traitée, ce qui est loin d’être le cas en Algérie. «Dans la majorité des cas, les patients souffrent en silence ; or, le soulagement de la douleur doit être reconnu comme un droit fondamental à toute personne», ont estimé les professionnels de santé réunis lors de ce séminaire. C’est d’ailleurs ce que n’a pas manqué de souligner le professeur Mansour Brouri, chef de service en médecine interne à l’hôpital de Birtraria. D’après des statistiques qu’il a révélées, «80% des diabétiques souffrent de douleurs neuropathiques sévères.

30% d’entre eux ne bénéficient pas d’un traitement antidouleur, a t-il ajouté ; ce qui a des répercussions terribles sur la vie du patient et peut entraîner des complications graves comme l’amputation du pied.» Les différents intervenants ont appelé à la nécessité d’évaluer et traiter la douleur, considérant que notre pays est très en retard en matière de prise en charge de cette pathologie. La douleur est perçue comme symptôme et n’est pas reconnue comme maladie», a-t-on indiqué, appelant à la nécessité de «développer les centres anti-douleur et promouvoir la formation des médecins, notamment des médecins généralistes. «La douleur est insuffisamment traitée en Algérie», a déploré le professeur Brahim Griene, président de la Société algérienne de la prise en charge de la douleur. «Les médecins ne sont pas suffisamment formés dans ce domaine», a-t-il expliqué, mettant l’accent sur le manque de disponibilité de centres anti-douleur et de traitements anti-douleurs comme les morphiniques. «En Algérie, il n’existe qu’un seul et unique centre anti-douleur (au niveau du CPMC)», a-t-il dit. Il a insisté sur l’ouverture de structures de ce genre à travers le pays afin de mieux prendre en charge les malades. Le professeur Griene a également mis en relief l’intérêt de la sensibilisation des médecins sur la prise en charge de la douleur neuropathique et de la douleur aiguë.

Cette rencontre s’inscrit dans ce sens, comme l’a souligné Zineddine Mestouri, directeur de marketing et de communication à Pfizer. Informer, sensibiliser mais aussi permettre aux médecins d’être à la page en matière de derniers traitements dans le monde est l’objectif de ce forum qui s’inscrit, par ailleurs, dans le cadre de la formation continue. Il est bon de noter que Pfizer compte organiser la semaine prochaine des journées portes ouvertes sur la douleur. Quelque 2000 participants sont attendus à cet événement grand public en présence de neurologues, diabétologues, kinésithérapeutes et médecins spécialistes dans la consultation de la douleur.

Journée d’information sur les biosimilaires

Les laboratoires pharmaceutiques Roche Algérie organisent, aujourd’hui, à l’hôtel Hilton, une journée d’information sur les biosimilaires. Parrainée par le ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière, cette journée verra la participation d’opérateurs publics et privés ainsi que d’experts étrangers qui interviendront, comme le Pr Galas et le Pr Hansel. Plusieurs thèmes seront abordés comme la fabrication des médicaments par biotechnologie ainsi que d’autres aspects liés aux biosimilaires (règlementation, développement, enregistrement).Rappelons par ailleurs que Roche Algérie, qui est installée en Algérie, en tant que Société algérienne à Part entière ( SPA) a lancé dernièrement des sessions de formation dans le domaine des études cliniques au profit de médecins algériens venus des quatre coins du pays. La dernière en date a été organisée dans la wilaya de Tlemcen, sous l’égide de la faculté de médecine d’Oran. Ce séminaire atelier qui concerne l’initiation à la méthodologie de la recherche clinique, a été animé par les professeurs Farouk Mesli et M. Bouziani, de la faculté de médecine d’Oran. La formation est sanctionnée par un diplôme reconnu. Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions.

Par Amel Bouakba

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