La cœlioscopie consiste à accéder à la cavité abdominale sans ouvrir la paroi abdominale. Elle est possible grâce à une « optique » (reliée à une caméra) est introduite dans la cavité abdominale à travers une cicatrice que le chirurgien pratique dans le ventre du patient et des « trocarts » sortes de grosses aiguilles de 5 à 10 mm par lesquels sont passés des mini instruments pour opérer (pinces, ciseaux, instruments de coagulation et de suture). Le ministre a souligné, dans ce contexte, la nécessité d'élargir cette méthode à l'ensemble des établissements hospitaliers en Algérie, insistant sur la formation continue des spécialistes en la matière.

“Avec l'introduction de ce type d'intervention chirurgicale dans le traitement de certaines autres formes de maladies comme le cancer, l'Algérie pourra ainsi réduire les frais de prise en charge des malades à l'étranger », a-t-il dit, rappelant, qu'en Algérie la cœlioscopie n'est utilisée que pour les maladies rénales. La cœlioscopie permet une diminution de « l'agression » chirurgicale, d'où une moindre douleur en post- opératoire, une diminution de la durée opératoire et d'hospitalisation (24 heures pour certaines interventions) et la reprise plus rapide des activités pour les patients qui travaillent, ont expliqué des spécialistes.

Au cours de ce workshop de deux jours, initié par le professeur Larbi Abid, chef de service chirurgie au sein du même hôpital, des interventions de chirurgie pariétale (éventration et hernie pariétale) ainsi que de chirurgie digestive (hernie hiatale et obésité morbide) seront réalisées en collaboration avec un chirurgien expert en cœlioscopie, le Dr Makhlouf, exerçant à Annaba. M. Ould Abbès a visité à cette occasion les malades qui ont bénéficié de cette méthode chirurgicale et rendu hommage au personnel médical de l'hôpital pour la bonne maîtrise des nouvelles techniques d'opérations chirurgicales.