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Revue de presse

Médicament bio-similaire : une nouvelle technologie qui intéresse le ministère de la Santé

El Moudjahid | Algérie | 22/11/2011

Plus efficace qu’un générique et beaucoup moins cher, le bio- similaire devrait connaître un succès mondial durant les prochaines années, selon les experts. Plus efficace qu’un générique et beaucoup moins cher, le bio- similaire devrait connaître un succès mondial durant les prochaines années, selon les experts

Une journée d’information sur les bio-similaires a été organisée hier à l’hôtel Hilton d’Alger, par le laboratoire pharmaceutique suisse Roche et sous le haut patronage du ministère de la Santé.

Cette rencontre a été une occasion de faire connaître la fabrication d'un médicament bio-similaire qui fait appel à la biotechnologie qui est un procédé de fabrication compliqué, long et difficile, car il demande une technicité importante.

Les spécialistes ont indiqué que contrairement aux médicaments classiques, chaque médicament bio-similaire a son propre processus de fabrication.

Une opportunité de lancer un processus de réflexion autour de la réglementation du marché de la production pharmaceutique en Algérie, qui enregistre un déficit flagrant. Dans ce sens, le secrétaire général du ministère de la Santé M. Abdallah Bouchenak Khelladi, a déclaré qu’aujourd’hui, «nous avons démarré un processus avec les Américains, en organisant pour la première fois cette journée d’information, pour justement revoir totalement le processus de fabrication. Nous allons d’abord axer sur la réglementation avant de passer, par la suite, à la fabrication». Avant d’ajouter : «Nous serons capables, avec notre laboratoire de fabrication, de contrôler et de surveiller toute la chaîne de fabrication du bio-similaire et également de pharmacovigilance avec le centre de toxicologie.»

Il a affirmé que «le ministère n’importera plus des produits finis et l’objectif tracé est d’arriver à couvrir 70% de la demande nationale à l’horizon 2014». Selon M. Bouchenak, l'aspect réglementaire de fabrication et de commercialisation des médicaments bio-similaires, issus de la biotechnologie, est pris en charge en Algérie.

Il a souligné que «le dossier a été pris en charge depuis quelque temps dans le but de revoir notre réglementation en matière de processus de fabrication et de contrôle des médicaments bio-similaires». «Nous suivrons de très près l'évolution de ce chantier, grâce à des experts et à des compétences qui vont orienter les décisions du ministère», a expliqué M. Bouchenak.

Vaccins : sur les cinq laboratoires mondiaux, deux ont demandé de venir les fabriquer en Algérie

Il a rappelé qu'en Algérie, un haut comité algéro-américain de pilotage et de suivi du projet de partenariat dans le domaine de la biotechnologie a été installé début octobre 2011, ce projet consistant à créer un pôle d'excellence régional dans le domaine de la biotechnologie qui rayonnerait sur l'Afrique et le Moyen-Orient. Selon M. Bouchenak. Quand la phase de fabrication sera enclenchée, l'Algérie sera capable, avec le laboratoire de contrôle des médicaments, les centres nationaux de toxicologie et de pharmacovigilance de passer au peigne fin toute la chaîne de fabrication du bio-similaire. Affirmant que l'Algérie «n'avancera pas aveuglément», il a averti que la fabrication des bio-similaires ne sera pas confiée au premier venu.

A une question sur la pénurie de vaccins, M. Bouchenak a indiqué que le problème ne réside pas dans la disponibilité du vaccin, mais dans le manque d'organisation et le respect de la chaîne de froid. «Nous importons des vaccins sous forme multidoses, ce qui nous oblige d'avoir un nombre requis de sujets à vacciner pour ouvrir une boîte», a-t-il expliqué, regrettant que les personnes ne se présentant pas aux rendez-vous le jour du vaccin causent des pertes de 35% de doses.

Il a annoncé en outre qu’«il y a cinq laboratoires mondiaux connus, dont deux nous ont déjà envoyé des lettres d'intention pour fabriquer des vaccins en Algérie».

«En plus des Chinois et des Cubains qui s'intéressent à la fabrication de vaccins, nous étudions toutes les possibilités de ceux sont intéressés à s'installer en Algérie». Il a affirmé qu'«ils seront les bienvenus en leur accordant toutes les facilités, notre but étant que l'Algérie ne soit plus dépendante de l'importation, créer de l'emploi et bénéficier du transfert de technologie».

De son côté, le professeur Sylvie Hansel, du CHU de Montpellier, a expliqué que les bio- similaires sont fabriqués à partir d’une matière vivante. Selon le professeur, l’Europe est la seule à avoir une réglementation dans le domaine des bio-similaires. «Ils sont de 20% à 30% moins chers que le princeps. Le marché des bio-similaires n’est pas très développé dans le monde, à l’exemple des Etats-Unis et l’Australie», a déclaré le Pr Sylvie Hansel. Elle ajoute que le marché de bio-similaire connaîtra un boum fort positif avec la fabrication d’anticorps monoclonaux à partir de l’an 2015. L’oratrice regrette le faite que la technologie du bio-similaire ne soit pas standardisée dans le monde. Dans ce sens, elle lance un appel à l’OMS afin de standardiser ce médicament, d’autant qu’il est aussi efficace que le princeps et moins cher que le générique.

Qu’est-ce que les bio-similaires ?

Qualifié d'ingénierie du vivant, le process de fabrication du bio-similaire fait appel à une source biologique comme matière première de son principe actif, alors que le principe actif des médicaments classiques est issu de la synthèse chimique.
La biotechnologie à laquelle recourt la fabrication d'un médicament bio-similaire est un procédé de fabrication par la technique de l'ADN recombinant à l'effet d'obtenir la fabrication d'une protéine, sachant que la biotechnologie permet de produire les protéines en grande quantité alors qu'un organisme les produits en très petite quantité, a-t-on encore expliqué.
Les avantages qu'offrent les médicaments bio-similaires ont été mis en évidence par des spécialistes algériens et étrangers, hier à Alger, à l'occasion d'une journée d'information sur les bio-similaires.

W. B.

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