«L’EPH est un hôpital de jour, et ne garantit pas de bonnes conditions de prise en charge des malades. Ceux-ci seront soulagés au CAC», a-t-il confié à El Watan. Aucune date n’est avancée pour l’ouverture officielle de cette infrastructure dont on attend beaucoup, d’autant que Batna accueille les malades cancéreux de plusieurs wilayas et souffre depuis des années de la surcharge et l’absence de soins de qualité.

Ceci dit, «on compte ouvrir graduellement et on fait des mains et des pieds pour que ce soit très proche», soutient encore notre interlocuteur qui semble confiant en l’idée que cet établissement sera le premier à ouvrir parmi tous les CAC nouvellement construits par l’Etat. Le CAC qui aura coûté la bagatelle de 3 milliards de dinars, attend encore l’installation des équipements médicaux, notamment les appareils accélérateurs, nécessaires pour la radiothérapie. La procédure d’acquisition de trois accélérateurs est en cours (l’avis d’attribution a été publié récemment), alors que le staff d’encadrement est prêt, selon les affirmations du DSP.

Nouri Nesrouche