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Revue de presse

Célébration de la journée mondiale du diabète : l’éducation thérapeutique, la panacée

El Watan | Algérie | 13/11/2011

L’éducation thérapeutique et la prévention semblent prendre le dessus sur la thérapeutique. Les spécialistes ont fini par comprendre que la prescription d’une ordonnance n’est pas suffisante pour prendre en charge un malade diabétique devenu aujourd’hui patient à part entière. Un temps doit lui être consacré pour une meilleure compréhension de sa maladie et l’aider à se soigner. Une approche devenue désormais le thème depuis une année de la Journée mondiale du diabète célébrée le 14 novembre de chaque année. Il s’agit du concept qui consiste à éduquer le malade en l’informant sur tous les aspects de sa pathologie, ce qui lui permettra un changement de comportement.

Accepter sa maladie

Une épreuve pas toujours facile pour les patients, mais l’aide de l’éducateur finit par leur redonner de l’espoir. L’expérience du réseau Diabir (prise en charge du dibète à Birtraria) à la clinique la Villa du Traité du secteur sanitaire de Birtraria est un exemple de cette réussite. Un programme spécifique à l’éducation thérapeutique a été introduit depuis quelques années au niveau de cet établissement, car pour la responsable du réseau, le Pr Samia, le traitement thérapeutique seul ne peut être efficace sans l’éducation thérapeutique.

Pour elle, des conseils d’ordre pratique doivent être associés à ce traitement, en l’occurrence le recours à l’activité physique et l’hygiène alimentaire qui contribuent beaucoup à l’amélioration de l’état de santé du diabétique. «Les complications du diabète font qu’il constitue une maladie à support vasculaire, nécessitant la mise en place d’une démarche globale des facteurs de risque afin de diminuer la morbi-mortalité cardio-vasculaire», a-t-elle expliqué lors de la journée d’information et de formation tenue à la veille de la célébration de la Journée mondiale du diabète au profit des patients diabétiques de la même clinique. Le Pr Zekri a précisé que dans 75% des cas, un diabétique décède de causes cardio-vasculaires, ajoutant que l’éducation thérapeutique du malade doit être structurée et évaluée.

Selon elle, les réseaux régionaux constituent le meilleur moyen de prendre en charge les malades diabétiques de manière optimale. L’objectif de ces réseaux, a-t-elle ajouté, est de standardiser la prise en charge des malades afin qu’elle soit aux normes internationales. Elle signale qu’il y a un décalage entre la prise en charge des patients au niveau des CHU et des structures sanitaires de périphérie. Le Pr Zekri a expliqué que dans le cadre de ces réseaux, le médecin qui prend en charge un diabétique doit procéder à un diagnostic éducationnel. Pour le Pr Brouri, chef du service médecine interne à la clinique, il estime que l’éducation thérapeutique constitue la seule démarche pouvant permettre d’arriver à la maîtrise de la maladie.

Ainsi, a-t-il expliqué, le malade sera informé au sujet de chaque aspect inhérent à sa maladie, ce qui, a-t-il assuré, lui permettra de mieux la gérer. «Il est très important que les malades apprennent à mesurer leur glycémie et suivre correctement les recommandations du médecin traitant, ce qui rendra le malade plus autonome en faisant preuve de moins de passivité dès lors qu’il sentira qu’il est un acteur à part entière dans la prise en charge de sa maladie», a-t-il expliqué.

Une maladie en hausse

Une enquête menée par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, en collaboration avec l’Office national des statistiques (ONS) et des agences onusiennes à Alger, relève que le taux de prévalence de cette maladie augmente de manière significative avec l’âge, avec des taux de 0,3% chez les moins de 35 ans, de 4,1% chez les personnes âgées entre 35 et 59 ans, et de 12,5% chez les sujets de plus de 60 ans.

Outre les facteurs héréditaires, cette prévalence s’explique notamment par le déséquilibre du régime alimentaire composé en grande partie de corps gras et de sucreries ainsi que le manque d’exercices physiques.

Djamila Kourta

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