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Revue de presse

Nabil Melah. Président de l’Union nationale des opérateurs de la pharmacie (unop) : «L’Agence des médicaments doit jouir d’une réelle autonomie dans sa prise de décision»

El Watan | Algérie | 17/11/2011

Le ministère de la Santé est sommé d’installer l’Agence nationale des produits pharmaceutiques. Mais le secrétaire général du ministère a déclaré, à la télévision algérienne, que la régulation du marché ne dépend pas de cette Agence. Qu’en pensez-vous ?

La décision de relancer l’agence, ce dont nous nous félicitons, émane du Premier ministre et, à ce titre, il serait logique que toute décision la concernant soit validée par le Premier ministère. Pour en revenir à la régulation, comme pour ce qui est de la responsabilité pharmaceutique, il est important que la responsabilité de régulation ne soit pas diluée afin que chacun puisse assumer les décisions qui lui reviennent. L’Algérie n’a pas inventé le concept de l’agence, il faut tout simplement prendre le meilleur de ce qui se fait ailleurs, l’harmoniser et l’adapter progressivement à la réalité du terrain. Les spécialistes doivent pouvoir faire leur travail sans injonction de technocrates qui n’ont pas de connaissances relatives aux réalités du monde de l’industrie pharmaceutique. Ils doivent aussi le faire loin des pressions qui pourraient être exercées par les laboratoires. C’est pourquoi cette agence doit jouir d’une réelle autonomie dans sa prise de décision et être également un espace de concertation entre tous les spécialistes du secteur, comme cela se passe partout dans le monde. La seule motivation devra être la sécurité sanitaire des Algériens. Au-delà des moyens humains et matériels dont nous souhaitons qu’elle soit dotée, il est également impératif que son premier gestionnaire soit doté de compétences réelles dans le secteur pharmaceutique. Pour illustrer cela, je me permets de reprendre une citation que j’apprécie : «La compétence sans autorité est aussi impuissante que l’autorité sans compétence.»

Le secrétaire général du ministère de la Santé a accusé, lors de l’émission «Question d’Actu» 38 entreprises nationales de fabrication de médicaments, dont des adhérents de l’UNOP, de pratiquer la surfacturation. Comment l’expliquez-vous ?

Il est regrettable que, dans un moment de faiblesse, le secrétaire général du ministère de la Santé, qui ne pouvait justifier les pénuries, jette son dévolu sur les producteurs. En effet, après avoir nié les ruptures pendant plusieurs mois, après avoir accusé tantôt les importateurs, tantôt les distributeurs, le secrétaire général, dans une ultime tentative de diversion, accuse maintenant les producteurs. Il a même été reproché à la presse de relayer les souffrances des patients. Bientôt, on reprochera aux malades d’être malades ! Il s’agit de déclarations graves, inconséquentes et qui jettent l’opprobre sur toute une corporation qui a investi, formé des centaines de cadres et permis à l’Algérie de réaliser de grandes économies.

Comme tous les produits, les prix des matières premières dépendent de plusieurs paramètres : l’origine du produit, les quantités achetées, la mise en place d’un transfert de technologie et de beaucoup d’autres paramètres techniques que nos adhérents se réservent le droit d’utiliser. Les spécialistes du secteur le savent, d’où, encore une fois, l’intérêt de mettre en place l’agence.
Après avoir eu un ministre de la Santé qui doutait, il y a quelques années de la qualité des produits fabriqués localement, voilà aujourd’hui que 38 producteurs sont la cible d’accusations généralistes et infondées d’une corporation qui devrait au contraire être encouragée et soutenue, comme l’a instruit le président de la République. Ces attaques pathétiques ne nous détourneront pas de nos objectifs de développer une industrie pharmaceutique de qualité, forte et performante, jusqu’à atteindre les objectifs que l’UNOP s’était fixés en 2007, à savoir couvrir au moins 65% des besoins du marché national.

Les programmes à l’importation pour l’année 2012 ont été remis hier aux responsables des entreprises. Peut-on espérer moins de pénuries que cette année ?

Les programmes ont effectivement commencé à être remis hier aux opérateurs, nous verrons dans combien de temps cela se terminera. Ce qui contraste avec l’année 2011, où les programmes n’ont été remis qu’entre février et août, ce qui a été à l’origine de nombreuses ruptures, comme l’a signalé le Premier ministre dans son courrier. Nous le remercions, à ce titre, pour son rappel à l’ordre des services du ministère de la Santé chargés de la remise des programmes d’importation, afin qu’ils procèdent à la finalisation de cette procédure au plus vite. Il a malheureusement fallu passer par la souffrance et le désarroi des malades suite aux pénuries pour que le ministère de la Santé retienne la leçon et délivre les programmes à temps.

Pour ce qui est de l’année 2012, effectivement, la remise des programmes à temps est l’un des facteurs permettant une bonne disponibilité, mais nous verrons également si les avenants seront signés à temps en cas d’épuisement des quantités pendant l’année 2012. Il s’agira aussi de mettre en place un comité de veille pour contrôler le respect par les producteurs de leurs engagements et surtout assainir leur environnement, qui est des plus difficiles, afin de leur permettre de se consacrer pleinement à la réalisation de leurs objectifs de production. Nous l’avons toujours dit, le meilleur moyen d’améliorer la disponibilité du médicament est de soutenir notre industrie nationale et de réduire au maximum notre dépendance.

Djamila Kourta

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