Le colonel Abdelhakim Gaachi du service néphrologie de l'hôpital Mohamed-Seghir-Nekkache d’Aïn Naâdja a expliqué que l'hémostase était un phénomène physiologique marquant l'arrêt d'une hémorragie survenant spontanément ou grâce à l'utilisation d'un procédé hémorragique hémostatique thérapeutique, mais également l'ensemble de mécanismes biologiques concourant à la cessation de l'hémorragie et au maintien de la fluidité du sang des vaisseaux.

Dans les deux cas, l'équipe médicale des services de réanimation-anesthésie devra utiliser les techniques modernes pour le traitement. Les spécialistes débattront, lors de cette rencontre, le problème de l'hémostase chez les enfants qui se manifeste par une atrésie des voies biliaires provocant des troubles dans les fonctions du foie. Les participants discuteront en outre des maladies respiratoires (asthme, obstruction des voies respiratoires), leur diagnostic et leur traitement.

Le directeur des services de santé au ministère de la Défense nationale, le général Abdelkader Ben Djelloul, qui a présidé l'ouverture de ces journées médico-chirurgicales, a exposé les axes majeurs de la santé militaire, dont la formation. Il a souligné à ce propos que 90 médecins ont obtenu leur diplôme durant l'année 2011, dont 54 spécialistes, 26 maîtres assistants catégorie (A) et 29 professeurs universitaires.

Le général Ben Djelloul a annoncé à cette occasion l'ouverture de deux hôpitaux militaires à Blida et Tamanrasset, et l'expansion de l'hôpital central militaire d’Aïn Naâdja.

Il a également annoncé l'ouverture de trois centres de lutte contre le cancer à Constantine, Oran et Alger qui prendront en charge le dépistage précoce, la chimiothérapie et la radiologie.