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Revue de presse

Clinique spécialisée de la cité Daksi : la transplantation rénale bloquée depuis un an

El Watan | Algérie | 23/10/2011

Les médecins expliquent cette situation par l’indisponibilité des produits médicaux, alors que l’administration met en avant des conflits inavoués. Aucune transplantation rénale n’a été effectuée à la clinique rénale de Daksi depuis un an. Une situation qui pénalise des dizaines de malades dialysés inscrits sur les listes d’attente pour pouvoir bénéficier d’une greffe qui les délivrera de leur calvaire.

En dépit des moyens colossaux, en matière de financement et d’équipements, fournis par l’Etat, la clinique n’assure plus cette fonction bien qu’elle dispose d’un staff médical des plus qualifié. Lancée en 1987, la transplantation rénale connaîtra au fil du temps, une nette régression. Exceptionnellement, en 2008 et 2009, il a été réalisé 9 greffes par an. Afin d’avoir plus d’informations, notamment sur les causes ayant mené à cette situation, nous avons contacté le directeur de cette structure, Amor Touati, qui nous avouera que «ce service multidisciplinaire connaît une anarchie totale» et qu’«il existe des conflits».

Et d’ajouter : «J’ai rédigé des rapports et je les ai transmis à la tutelle ; je préfère ne pas me prononcer, par contre je vous oriente vers le médecin-chef, Dr Hamida pour plus de détails.» Pour sa part, le médecin-chef explique «Durant le 1er semestre de l’année en cours, nous avons projeté d’opérer quelques couples (donneurs sains et receveurs), mais par manque de réactifs indispensables durant la pré-greffe et le jour même de la greffe, les transplantations ont été reportées.» Selon notre interlocuteur et l’ensemble des maîtres-assistants en néphrologie, chargés de la préparation du patient, plusieurs écrits dénonçant ces carences ont été déposés au niveau de l’administration, entre autres l’absence de réactifs, sachant que la transplantation rénale est un processus compliqué qui demande beaucoup de moyens, comme le précise le Dr Hamida : «Réaliser une transplantation est un acquis, en assurer le suivi en est un autre, et qui est aussi important.» Le suivi médical, indispensable durant toute la vie de la personne greffée, surtout la première année de l’opération, est gravement négligé, affirme notre interlocuteur. En charge du suivi de plus de 114 patients greffés avant 2010, l’équipe médicale avance qu’à défaut de réactifs essentiels au contrôle de l’immunosuppression, les prélèvements sanguins sont confiés aux hôpitaux d’Alger.

Solution qui a été proposée par l’administration de la clinique il y a quelques années déjà. Par ailleurs, la transplantation rénale révèle parfois durant la pré-greffe, -consacrée aux différents contrôles de l’état de santé du donneur, de pathologies méconnues à l’exemple du diabète. Ce qui a fait qu’en 2010, plus de 10 donneurs ont été déclarés inaptes. Les médecins ont préconisé avec insistance la transplantation à partir de cadavres. Ils ont été unanimes à affirmer que «l’avenir de la greffe est par le cadavre». A noter que cette technique a été appliquée à Constantine durant les années 2002 et 2003. La greffe a été effectuée à partir de trois cadavres, ce qui a permis de sauver six vies. Depuis, cette technique n’a pas été renouvelée. «Il est temps de vulgariser cette méthode, surtout que l’Etat a approuvé et que des lois dans ce sens ont été votées», conclut le Dr Hamida.

O. S. Merrouche

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