Cette rencontre de deux jours s’inscrit dans le cadre de la formation médicale continue et sera une occasion d’échanger les expériences dans le domaine de l’implantologie qui connait ces dernières années un engouement sans pareil et faire le point sur les dernières approches dans le traitement et la prise en charge de certaines pathologies buccales.

Concernant la santé buccodentaire et en matière de ressources humaines, le ministre a déclaré que « le nombre de professionnels dans le domaine s’est sensiblement amélioré. En dix ans, le nombre de chirurgiens-dentistes est passé de 8 300 à 10 106 dont 530 spécialistes. Cependant, des efforts restent à faire pour répondre aux besoins et attentes de la population, notamment en matière de soins spécifiques et de soins de haut niveau.»

Selon le ministre, il y a 27 services de chirurgie dentaire répartis à travers 15 CHU du pays. Aussi il y a plus de 4 803 cabinets et 3 cliniques de chirurgie dentaire privés. 65% du personnel de la santé sont des femmes. Il a par ailleurs indiqué que les chirurgiens-dentistes devront passer leur cursus universitaire en 6 ans au lieu de 5 ans.

Le secrétaire général de la Société algérienne de pathologie et chirurgie buccale (SAPCB), le Professeur Wassila Zerrouki, a expliqué que «les médicaments peuvent avoir des effet considérables sur la cavité buccale.»

Elle a aussi indiqué que la perte des dents engendre des maladies. La prévention contre les caries dentaires aussi sur l’hygiène buccale. Il est important d’apprendre aux enfants en bas âge à se brosser les dents de la même manière qu’on leur apprend à se laver les mains. Un geste très simple qui doit entrer dans l’éducation alimentaire de nos enfants.

Selon le Professeur Wassila Zerrouki, la prévention initiale repose sur l’hygiène buccale, c'est-à-dire apprendre aux enfants à se brosser les dents trois fois par jour et à réduire l’apport du sucre qui engendre les caries.

Wassila Benhamed