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La Tribune | Algérie | 16/10/2011
La célébration de la journée mondiale du don d’organes et de la greffe, le 17 octobre, est l’occasion de relancer le débat sur le sujet.Dans ce sens, des rencontres sont prévues pour sensibiliser sur le don d’organes. Pour les insuffisants rénaux en stade terminal, la transplantation rénale est cruciale. Un thème qui sera à l’ordre du jour, de la journée que compte organiser, demain, la Fédération nationale des insuffisants rénaux, (Fnir) à Staouéli, en présence de plusieurs spécialistes. «Le but est d’informer la société civile sur la complexité des traitements de cette pathologie et de sensibiliser les pouvoirs publics dans le but de susciter l’élaboration de textes législatifs et réglementaires visant à sécuriser la prise en charge multiforme du malade et du greffé et surtout de susciter la relance et la pérennité de la transplantation à grande échelle , mais aussi est surtout de promouvoir une véritable culture du don et de la solidarité», indique le président de la Fnir, Mohamed Boukhars.
Actuellement l’insuffisance rénale chronique (IRC) touche plus de 13 000 malades, dont plus de 6 000 sont en stade terminal et en attente d’une greffe rénale. Face à l’absence d’organisation et d’un cadre juridique spécifique, le malade doit prendre son mal en patience et subir les traitements exigeants et les interminables hospitalisations qui bouleversent sa vie. Une situation pénible pour les insuffisants rénaux, qui doivent subir les séances de dialyse et le diktat des centres privés, qui gèrent cette activité comme un commerce lucratif. La situation n’est guère meilleure dans le public. D’ailleurs, la Fnir s’insurge contre ce qu’endurent les insuffisants rénaux de la wilaya de Tipaza. «Les générateurs de dialyse (type B. Braun) répartis entre les unités de Koléa et de Hadjout font l’objet de pannes fréquentes et répétitives, perturbant la programmation des malades et nuisant à leur santé par la diminution du
temps de dialyse», déplore-t-on. La Fnir dénonce, par ailleurs, «la complaisance et le silence des services de la Direction de la Santé et de la population de la wilaya de Tipaza alors que des vies humaines sont en jeu».
A. B.
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