Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays
Médecine d'Afrique Noire
Consulter la revue
Médecine du Maghreb
Consulter la revue
Odonto-Stomatologie Tropicale
Consulter la revue
Restez informés : recevez, chaque jeudi, la lettre d'informations de Santé Maghreb.
Accueil > Santé Maghreb en Algérie > Revue de presse
La Tribune | Algérie | 16/10/2011
Les mentalités en sont encore là et rien ne vient démentir cette réalité et démontrer que les choses pourraient changer. Non seulement le travail de sensibilisation n’a jamais été fait auprès des Algériens, mais il est difficile pour eux d’imaginer ce qui s’apparente à leurs yeux à un dépeçage après la mort. Ce qui est devenu une tradition en Occident n’est pas près de le devenir dans notre société, surtout que les autorités sanitaires ne font rien ni pour faire basculer, même à long terme, les mentalités en faveur du don d’organes, ni pour apprêter le terrain en matière de structures et d’équipements nécessaires.
Les projets s’engluent, leur matérialisation ne semble pas être pour demain alors que les ministres qui se sont succédés ces dernières années ont tous promis de les faire aboutir et de les rendre opérationnels. En plus d’être le seul sur le territoire national, l’institut national du rein n’est toujours pas opérationnel alors que le ministre de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière, Djamel Ould Abbes, avait déclaré en décembre de l’année dernière que celui-ci allait accueillir les premiers malades en mai 2011. Il n’en est toujours rien après cette énième déclaration et un énième report. Non seulement cet institut aurait dû entrer en fonction depuis longtemps puisque le projet a été avalisé il y a dix ans (en 2001), mais les pouvoirs publics ont le devoir d’en créer d’autres afin de soulager le plus grand nombre de dyalisés. L’autre idée qui risque de le demeurer longtemps au stade de projet avant d’être concrétisée, c’est la création d’une agence nationale de don d’organes, dont la mission serait de développer et d’assurer la régulation du don d’organes, l’autorisation, l’organisation et le contrôle de la transplantation. Il est aisé de constater que ni les pouvoirs publics ni les citoyens ne sont prêts pour adopter les dons d’organes et les greffes, les premiers à travers l’absence de communication et de sensibilisation ainsi que leur manque d’empressement à réaliser des structures adéquates, les seconds par leur réticence qui fait perdurer l’absence de culture en matière de don d’organes.
Par Rachida Merkouche
APIDPM © Copyright 2000-2024 - Tous droits réservés. Site réalisé et développé par APIDPM Santé tropicale.