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Revue de presse

Pourquoi la greffe de rein ne prend pas en Algérie

El Watan | Algérie | 14/10/2011

7000 Algériens souffrant d’insuffisance rénale attendent une greffe. Pour sensibiliser la population, encore réticente au don d’organes, la Société algérienne de néphrologie, dialyse et transplantation (SANDT) et la Fédération nationale des insuffisants rénaux (FNIR) organisent la semaine prochaine des journées de sensibilisation à Alger.

La Société algérienne de néphrologie, dialyse et transplantation organise, ce dimanche, une conférence-débat sur la problématique du don d’organes dans notre pays. Une journée de sensibilisation sera également organisée lundi par la Fédération nationale des insuffisants rénaux. Une nouvelle occasion pour les spécialistes de rappeler la nécessité de réfléchir et de sensibiliser le public à la question afin que chacun se sente solidaire et concerné. Ils désirent promouvoir le prélèvement d’organes sur les personnes en mort cérébrale et développent la culture du don d’organes afin de combler le déficit en greffes rénales. Car le nombre de greffes rénales effectuées en 2011 reste nettement insuffisant, en raison de l’absence de prélèvement à partir de donneurs en mort cérébrale. Seulement deux ont été effectuées en sept ans ! Attendre désespérément un décès pour vivre…

C’est le quotidien de Nawal, malade depuis sept ans. Et encore, rien ne sera gagné. Il se pourrait que la famille refuse. Son éclat s’atténue de jour en jour et les séances d’hémodialyse l’affaiblissent fortement. Moralement aussi, car Nawal aimerait avoir des enfants et son état actuel l’en empêche. «Il faut penser aux malades et particulièrement aux femmes qui ne peuvent pas avoir d’enfant sans être greffées», soutient le professeur Mohamed Benabadji, du CHU de Beni Messous. Mariée depuis huit ans, tombée malade suite au traumatisme provoqué par le tremblement de terre en 2003, Nawal ne désespère pourtant pas. «Malheureusement, chez nous, nous n’avons pas de culture du don d’organe, regrette-t-elle. Les familles ne veulent pas accomplir ce geste noble. Je ne comprends pas pourquoi les proches refusent de donner les organes d’un des leurs. Ils n’ont, pourtant, rien à perdre, au contraire que de bonnes choses à gagner ! Faire d’un malade une personne heureuse et accomplir ainsi leur devoir envers Dieu», témoigne-t-elle.

Exemple iranien

A 33 ans, pour ne pas sombrer dans la dépression, elle ouvre un jardin d’enfants. «Entourée d’enfants tout au long de la journée, je deviens de plus en plus patiente et je mène actuellement une vie sereine. J’avoue que l’idée vient de mon mari à qui j’ai demandé de se remarier pour avoir des enfants. Car, il s’agit d’une question très sensible dans notre société, ajoute t-elle. Une attente stressante et longue à supporter, mais je continue à vivre avec. J’ai parfois des moments douloureux et délicats, comme par exemple lorsque nous nous réunissons chez ma belle-famille et que je vois les enfants de mes beaux-frères», raconte Nawal. Pourtant le potentiel de donneurs existe, selon le Pr Mohamed Benabadji : «Il y a un potentiel de 3000 décès par accidents de la circulation chaque année. Ce qui permettrait au total de greffer 6000 malades. Cela nécessite évidemment une bonne organisation et une bonne gestion. Les Algériens se méfient, mais il faut un début à tout.

Dans ce domaine, l’Iran est exemplaire. Les Iraniens ont mis en place le don d’organes anonyme et rémunéré.» Il y a urgence, selon le professeur, à trouver une solution, car «nous avons de plus en plus de malades jeunes. Il n’y a pas eu de prévention. La tranche d’âge des malades actuellement ne dépasse pas les 52 ans. Et j’insiste : le meilleur traitement est la greffe du rein. C’est le seul moyen pour un malade de reprendre une vie normale et de voir son état se normaliser. Pour se lancer dans la transplantation du rein à partir d’un patient en mort cérébrale, il faudrait beaucoup travailler, car la discipline n’est pas le point fort de notre pays». Un avis que partage le Pr Ali Benziane, néphrologue dans le même CHU, qui parle également de «l’absence totale de confiance entre les citoyens et les institutions médicales».

Nassima Oulebsir

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