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Revue de presse

Alors que le diagnostic précoce demeure l’éternelle théorie sans suite : les rhumatismes affectent intensément la population

La Tribune | Algérie | 09/10/2011

Douloureuses, voire handicapantes parfois, selon leur degré de gravité, les maladies rhumatismales, dont l’arthrose et les polyarthrites, touchent de plus en plus d’Algériens. Entre 20 000 cas pour le premier type de pathologie alors que le second en compte plus de 3 millions qui voient leur cartilage se dégénérer progressivement si aucune piste de diagnostic n’est établie précocement. Séances thermales sous prescriptions médicales, antalgiques et anti-inflammatoires demeurent la seule thérapie pour soulager ce mal.

La thérapeutique n’est pour l’heure que symptomatique, selon les spécialistes, puisqu’elle n’endigue pas définitivement la propagation de l’affection, mais ne fait que réduire la douleur. Mais aujourd’hui, il est possible de traiter efficacement l’arthrose notamment lorsque le diagnostic est fait au déclenchement de la maladie. «On prescrit des antalgiques en vue d’apaiser le mal du patient. Cependant, les cas sévères requièrent des interventions chirurgicales délicates», explique un médecin. Souvent classée maladie des personnes âgées, l’arthrose pourrait pourtant toucher n’importe quelle catégorie d’âge. Elle dépend aussi des facteurs de risques et de l’hygiène de vie (surpoids, inactivité sportive,…). Néanmoins, chez la personne âgée elle se manifeste intensément dès lors qu’elle se développe progressivement. Combien de patients jeunes utilisent des colliers cervicaux ou de prothèses aux genoux ? C’est une réalité qui illustre manifestement l’incidence chez cette frange.

Alors que la polyarthrite –arthrite de plusieurs articulations – touche notamment les femmes. Il s’agit d’une atteinte des articulations le plus couramment la main, le poignet, la hanche,... Classée maladie aux cause méconnues jusqu’à présent ou «auto immune» car les cellules du système immunitaire altèrent les articulations, la polyarthrite peut être soignée si le dépistage intervient à temps d’autant que les nouveaux médicaments ont révolutionné la prise en charge. Il s’agit de la biothérapie. Pour les spécialistes, ces nouvelles «panacées» anti-polyarthrites restent la pharmacopée par excellence pour éviter de passer à la chirurgie et épargner des dépenses au Trésor public. A ce propos, le ministère de la Santé reste conscient et même optimiste quant au rôle des établissements de santé appelés à prendre en charge cette pathologie s’inscrivant dans la liste embarrassante de la santé publique.

Du moins, vu le nombre des patients que reçoit quotidiennement le secteur privé il n’y a pas de quoi pavoiser sur le taux de couverture assuré en milieu hospitalier public quoique que la tutelle se félicite des différents centres actifs. «C’est pour agir vite que l’on opte pour le secteur privé. Cela coûte les yeux de la tête mais on n’a pas d’autre choix pour freiner le mal rhumatismal», souligne un patient qui effectue des séances d’infiltration à la cortisone.

Quoique cette dernière ait été mise à l’index ces dernières années, notamment après l’apparition de molécules ciblées, certains spécialistes continuent à l’adopter outrancièrement pour répondre parfois à une demande «accrue» émanant de malades souffrants. Sur un autre plan, on ne cesse d’attirer l’attention sur la passivité de la majorité des malades en ce qui concerne le retard pour effectuer un bilan. Autrement dit, avant que les articulations ne se dégradent… «Quelle que soit la nature du rhumatisme, il est avéré que la consultation médicale se fait très en retard. Seuls les plus touchés se rendent chez les spécialistes alors l’affection a déjà causé aux articulations les premiers dégâts», avoue un docteur. Les rhumatismes sévissent en Algérie et les moyens de lutte se regroupent autour de diagnostic basique. Un examen approfondi demande soit de l’argent pour se permettre une IRM privée, soit une connaissance au CHU. Ce n’est pas toujours gagné. Transiter par des consultations et examens extra-hôpital demeure une obligation quasi permanente pour toute prise en charge pour le moins «intensive».

Nasser Hannachi

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