Le colloque sera animé, notamment par des neurologues et des psychiatres, qui aborderont l’épilepsie sous différents rapports (à la grossesse, la vie associative, la chirurgie), avec une insistance particulière sur “le regard de l’autre”. Les parents d’enfants épileptiques sont particulièrement les bienvenus à la rencontre de Riadh El-Feth. L’épilepsie est une pathologie neurologique.

Elle concerne quelque 350 000 personnes en Algérie, y compris les enfants. Chez ces derniers, l’épilepsie peut avoir des conséquences dans le domaine psychologique, cognitif, scolaire ou éducatif. Encore mal connue et chargée malheureusement d’une “connotation malsaine”, l’épilepsie est mal vécue par certains patients et continue à plonger leurs familles dans la détresse.

Soulignons que le colloque de ce samedi, initié à la mémoire du professeur Mahfoud Boucebci, éminent psychiatre assassiné par les terroristes islamistes, le 15 juin 1993 à Alger, s’achèvera par la remise du Prix Mahfoud-Boucebci pour l’année 2011.

Ameyar Hafida