Il a également mis l’accent sur l’activité physique dès l’âge précoce afin, a-t-il expliqué, d’éviter les risques de cette maladie puisque, a-t-il aussi insisté, le diabète se manifeste beaucoup plus chez les sujets inactifs.

«La sédentarité consiste l’une des principales causes de cette maladie», a ajouté le même professeur. Cette manifestation scientifique organisée par l’association des diabétiques de la wilaya de Tizi-Ouzou en collaboration avec la société algérienne de diabétologie(SADIAB) et en partenariat avec le laboratoire Sanafi-Aventis est destinée aux médecins généralistes.

Ces derniers ont bénéficiés de plusieurs nouvelles notions ayant trait à la maladie-diagnostic et sa prise en charge. Les intervenants ont insisté sur l’importance du dépistage car «la moitié des diabétiques sont méconnus», a affirmé le professeur Khalfa, qui constate également, que malgré l’environnement favorable (disponibilité et gratuité du médicament) le nombre des diabétiques n’a pas baissé, notamment le diabète de type 2 qui touche les personnes âgées de plus de 30 ans.

Professeur Ouardan a également relevé le nombre de malade diabétiques est passé de 1 million en 1993 à 1, 5 millions en 2007. Par ailleurs, durant la même journée, les mêmes intervenants ont évoqué l’éducation thérapeutique, histoire d’informer, former, aider notamment, les malades. Le professeur Khalfa a exhorté également les membres des familles de malades à se rapprocher des services concernés pour le dépistage car, selon lui, l’hérédité est l’une des causes de cette maladie.

D’ailleurs, dans le but de sensibiliser le citoyen, le laboratoire Sanofi-Aventis a mis à leur disposition un numéro vert (30 34). En marge de cette journée scientifique, le secrétaire général de l’association des diabétiques de Tizi Ouzou, Hanafi Maincer, a indiqué que le nombre de malades dans la wilaya s’élève à 15 000 personnes.

Massissilia Chafai