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Le quotidien d'Oran | Algérie | 21/10/2006
Le ministre qui répondait aux questions des députés, a souligné que la répartition se fait en fonction de certains critères notamment le classement des nouveaux diplômés, tout en prenant en compte les femmes enceintes et les besoins exprimés par chaque région. Tout en rappelant qu’environ 1.000 spécialistes obtiennent leurs diplômes chaque année, Amar Tou a signalé que la répartition de ces nouveaux diplômés pose des problèmes objectifs et subjectifs.
Les problèmes objectifs se résument dans l’importante augmentation du nombre de femmes mariées diplômées qui veulent rester dans leurs villes d’origine. Quant aux problèmes subjectifs posés par les nouveaux diplômés, Tou a indiqué que cela se situe au niveau des parents qui souhaitent que leurs enfants exercent leur métier dans le Nord. Une situation qui, selon le même intervenant, désavantagera le Sud et les Hauts plateaux.
Jeudi, Amar Tou qui avait à répondre à d’autres questions devant les membres du Conseil de la nation, a souligné l’importance de la promotion de l’investissement public et privé dans le secteur de la santé pour l’adapter aux mutations économiques survenues au plan national et international et améliorer les prestations au profit des malades. Le ministre a rappelé, dans ce cadre, la création, depuis 2005, de 221 cliniques privées avec 3.400 lits, soit 6% de l’ensemble des lits au niveau national. Le nombre de ces cliniques est appelé à augmenter pour atteindre 390 aux horizons 2009. Pour le secteur public, là aussi Tou a insisté sur la nécessité d’encourager l’investissement à travers l’acquisition d’équipements modernes et la formation de ses ressources humaines pour les préparer à la concurrence.
Il a en outre insisté sur le contrôle des deux secteurs, rappelant dans ce cadre que des rapports mensuels sont établis par des inspecteurs sur la situation et le fonctionnement des centres de santé. «Plusieurs cliniques ont été fermées l’année dernière, car ne respectant pas les conditions de la profession», a-t-il dit. Le ministre a invité les secteurs public et privé à respecter la loi sur l’investissement, car, a-t-il déclaré, l’Etat ne peut intervenir pour fixer les tarifs de la prise en charge médicale pratiqués par les cliniques privées. Le ministre avait présenté devant l’APN un bilan chiffré en matière de projets industriels dans le secteur pharmaceutique. Il a rappelé que 79 projets sont en cours de réalisation. Il a indiqué que 43 projets industriels sont en phase de lancement, 29 usines ont réalisé des progrès signifiants, alors que sept autres sont en période de production expérimentale.
Tou a précisé que l’industrie pharmaceutique algérienne n’est pas soumise à une quelconque tutelle. Il rappellera par ailleurs que la production nationale ne dépasse pas le taux de 24% de couverture des besoins du marché algérien en médicaments. Un taux jugé insuffisant par le ministre qui souligne au passage que l’Algérie dispose actuellement de 70 unités de production relevant des secteurs public et privé en plus de 21 unités d’emballage.
Concernant la production de l’insuline, le ministre a qualifié l’usine
spécialisée dans la production de ce médicament, réalisée,
fin 2005, à Constantine par le groupe Saidal, de réalisation
majeure d’autant que sa production attendue dépassera les besoins
nationaux de 100%. Tou a rappelé que l’Algérie importe
actuellement 2,5 millions d’unités annuellement, alors que la
capacité de production de l’usine d’insuline de Saidal atteindra
les 5 millions d’unités par an.
Lors de cette même plénière, le ministre de la Santé a
tenu à rassurer les députés en affirmant que l’Algérie
est «largement à l’abri» de cas humains de grippe
aviaire.
Réagissant aux préoccupations soulevées par des membres de l’APN, le ministre a expliqué que la grippe aviaire affecte les volailles dans un premier stade avant de s’étendre à l’homme, alors qu’aucun cas de grippe aviaire n’a été détecté pour l’heure par le département de l’agriculture. M. Amar Tou a tenu à dissiper les craintes qui subsistent au sujet de cette épidémie, d’autant, a-t-il rassuré, que l’Algérie est loin d’appréhender «la situation que certains pays ont vécue, tels que l’Egypte où 6 décès ont été recensés sur un total de 15 cas».
A propos de la prise en charge de certaines maladies chroniques, Tou a affirmé que l’Etat a consacré une enveloppe de 3,1 milliards de DA pour la prise en charge des malades atteints de l’hépatite B et C. Le ministre a réitéré la prise en charge par l’Etat de tous les malades atteints d’hépatite B et C se trouvant dans les hôpitaux et dont le nombre avait atteint l’année dernière 629 cas.
Djamel B.
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