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Revue de presse

Entretien-Dr Hamdani Salim, assistant en chirurgie générale : «Maladie hémorroïdaire, briser le tabou !»

Horizons | Algérie | 11/09/2011

Les hémorroïdes sont une dilatation des veines de la zone anale (anus et rectum) et du tissu les entourant, un phénomène semblable aux varices qui peuvent apparaître sur les jambes. Produites par des dilatations dont la grosseur est variable d’un individu à l’autre, les hémorroïdes peuvent être internes (à l’intérieur de l’anus) ou externes (sur le pourtour de l’anus) en fonction de leur localisation. Elles constituent des structures anatomiques normales et ne revêtent un aspect pathologique que lorsqu’elles évoluent vers une maladie hémorroïdaire. Le docteur S. Hamdani, chirurgien nous met en garde.

Dr Hamdani, qu’est ce que les hémorroïdes ?

Les hémorroïdes sont des structures vasculaires qui existent déjà à la naissance. Elles assurent environ 15 % du tonus du sphincter anal c'est-à-dire sa continence en contribuant à la fermeture de l'orifice anal. Par contre, la maladie hémorroïdaire est due à la dilatation des ces structures vasculaires pour une raison ou une autre.

Comment se manifeste la maladie hémorroïdaire ?

La maladie hémorroïdaire peut se traduire cliniquement par plusieurs types de signes qui sont : les saignements ou rectorragies qui sont le pus souvent minimes ; La perception d'une boule dans l'anus c’est le prolapsus ; La douleur anale surtout l’inconfort à rester assis… Ce qu’il faut savoir c’est qu’il n’y a pas de symptomatologie propre à la maladie hémorroïdaire.
C’est pour cela qu’il faut surmonter les tabous et consulter un médecin, lui seul peut poser le diagnostic. Et ceci après un examen clinique et parfois à laide de d’autres examens complémentaires comme la rectoscopie ou la coloscopie.

Quels sont les facteurs de risque ?

C’est une pathologie très fréquente qui touche près de 80 % de la population. Plusieurs facteurs étiologiques ont été incriminés :
L’hérédité, il y a plus de risque de développer une maladie hémorroïdaire si les parents en souffrent. L’imprégnation hormonale qui explique l’importance de cette maladie chez la femme. Et ceci à la phase prémenstruelle, grossesse, accouchement. Et les troubles du transit (diarrhée, constipation). D'autres facteurs favorisants ont une responsabilité tel que : l’hygiène de vie, l'alimentation (épices, alcool, tabac...), la sédentarité.

En quoi consiste le traitement de la maladie hémorroïdaire ?

En premier lieu c’est les règles hygiéno-diététiques qui consistent à lutter contre les facteurs de risque : donc lutter contre la constipation par une alimentation riche en fibres, réduire la consommation d’épices, d’alcool… faire de l’exercice physique.
Puis, il y a le traitement médical, instrumental et enfin chirurgical. Le traitement médical à base de veinotoniques peut être utile au cours des poussées aiguës bien que la maladie hémorroïdaire. Les traitements locaux (pommades, crèmes, suppositoires) sont très efficaces.
Le traitement instrumental repose sur 5 techniques : Les injections sclérosantes, la photocoagulation utilise une sonde infrarouge, la destruction par laser, les ligatures élastiques consistent à placer un anneau élastique à la base du paquet hémorroïdaire et la cryothérapie. L'indication du traitement chirurgical peut être posée d'emblée devant une procidence hémorroïdaire permanente (stade III) et après échec des traitements médicaux et instrumentaux bien conduits et devant une maladie hémorroïdaire invalidante.
Il faut se méfier s’il y a un saignement ce n’est pas forcement synonyme d’hémorroïdes, il peut s’agir de maladie plus grave tel un cancer du rectum ou du colon. Alors il ne faut pas poser de diagnostic tout seul. Il faut briser le tabou et en parler au médecin traitant. Ce dernier examinera le patient et lui proposera des solutions qui le soulageront sans doute.

Lamia Baiche

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