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Revue de presse

Malgré les assurances du ministre de la Santé et ses promesses de mettre fin à l’anarchie du marché : crise récurrente de médicaments à Constantine

La Tribune | Algérie | 11/09/2011

La crise de médicaments persiste. En officine ou en milieu hospitalier, la demande destinée aux malades chroniques demeure accrue. Entre les chiffres apaisants de la tutelle et la réalité, une grande disproportion confirme le malaise dans lequel se démène le produit.«Nous enregistrons des hauts et des bas au niveau de la PCH du CHU Benbadis», lâche sans convaincre une source. Le même son de cloche retentit chez les médecins qui sont chaque fois ramenés à user de leur connaissance pour prescrire des substituts souvent mal «tolérés» par les patients chroniques accros à la molécule mère.

C’est une récurrence qui s’affiche depuis ces dernières années, notamment après l’annonce par le ministère de la Santé de réduire la facture d’importation - estimée selon les récentes révélations du ministre à plus de 1,6 million de dollars - en l’aplanissant par la production locale. Un challenge qui tarde à se généraliser, malgré la bonne volonté des pouvoirs publics, qui se félicitent depuis l’entrée en vigueur de ce plan.«C’est des spéculateurs qui décrètent la loi dans le marché», témoigne un pharmacien. Une accusation qui revient à chaque pénurie mais tarde à être traitée définitivement. D’autant que le département d’Ould Abbes est conscient de la tangibilité. Après les remontrances adressées par le Ministère aux lobbyistes importateurs et les estimations des stocks établies par les différents syndicats, les accusations sont portées vers les programmations au niveau des PCH. Une échappatoire qui ne dit pas tout sur le véritable marasme du médicament. «On a accusé tout le monde pour mauvaise gestion et régulation des stocks. Mais en contrepartie les réactions qui devraient suivre pour mettre un terme à cette situation alarmante sur la santé des malades chroniques n’ont pas été amorcées concrètement.

Pourtant, on connaît l’origine du problème : c’est l’intérêt de vouloir casser toute émergence nationale en matière de fabrication de produits pharmaceutiques», explique un ancien pharmacien activant dans une firme privée. Désormais, peu importent les constats. Il est nécessaire de prendre une décision ferme, du moment que l’on cerne la problématique, en attestent les perceptions du département d’Ould Abbes. Ce dernier étant le seul habilité, avec l’appui des différents acteurs intervenants dans le domaine du médicament, d’adopter des décisions fermes pouvant amener à assainir la situation et endiguer les pratiques malsaines de la spéculation.«On s’attend à des changements radicaux dans la conception globale de l’acquisition de médicament. Il est inadmissible que le malade chronique soit confié à des trabendistes n’ayant rien à voir avec le secteur», martèlent la plupart des gérants d’officines dont le chiffre d’affaires a baissé avec la perturbation du marché. A vrai dire, il ne se passe pas un jour sans que telle ou telle prescription médicale ne soit revue ou corrigée, que ce soit en milieu hospitalier ou chez le privé. C’est cette réalité qui vient malheureusement défier toute assurance étalée par le ministre. «Lorsque l’on franchira la barre des 80% de disponibilité on pourra se féliciter des avancées faites dans la lutte contre la mainmise sur le médicament», estime-t-on. Par ailleurs, et selon des sources hospitalières réagissant à la déclaration du ministre au sujet des mauvaises prévisions élaborées par les PCH à l’intérieur du pays, elles estiment que cette «fuite en avant» n’est que la partie visible de l’iceberg. La problématique réside dans les latences enregistrées à la pharmacie centrale une fois la commande passée. «Nos prévisions se font à la base des besoins effectifs élaborés par le staff. Elles ne souffrent d’aucune inadéquation», attestent des sources hospitalières.

Nasser Hannachi

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