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La Tribune | Algérie | 11/09/2011
Leur seule aspiration, c’est de pouvoir toujours trouver leur traitement dans les pharmacies pour rester en vie, quand d’autres nourrissent des ambitions matérielles. Les priver de leur thérapie, c’est les condamner à plus ou moins longue échéance et les plonger dans les affres de la souffrance que rien ne vient soulager. Ceux qui ont la responsabilité de ce volet ne semblent pas avoir conscience de la situation précaire des malades et de leur désarroi devant les rayons presque vides des officines, de la gêne des pharmaciens qui sont trop souvent dans l’incapacité de satisfaire la demande et d’honorer les ordonnances médicales. Aux déclarations persistantes du ministre qui soutenait que les médicaments sont disponibles jusqu’à faire croire que les mots «pénurie» et «rupture de stocks» sont la pure invention des citoyens et des pharmaciens, ces derniers ne cessaient et ne cessent toujours pas de déplorer le fait que les traitements, indispensables pour le traitement des patients, notamment les cancéreux, sont introuvables.
Tout comme ils déplorent le fait que le médicament soit détenu par des lobbies puissants que tous les ministres qui se sont succédés à la tête du département de la santé n’ont pu démanteler. C’est seulement maintenant que M. Ould Abbès consent à reconnaître l’inexistence des traitements, mais rejette toutefois la faute sur les distributeurs en affirmant que la faille est à supporter par ces derniers. Ce qui revient à dire que le mal n’est pas attaqué à la racine, et que les pouvoirs publics continuent de fermer les yeux sur un problème dont les conséquences sont graves pour les cancéreux et pour les personnes atteintes de maladies chroniques. Ce n’est rien d’autre qu’une fuite en avant, les responsables reconnaissant par là leur incapacité à extraire une activité aussi sensible à des barons qui en font un monopole et qui bâtissent des fortunes en faisant fi de la détresse des malades.
Par Rachida Merkouche
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