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El Moudjahid | Algérie | 06/08/2011
Jusqu'à présent, les différentes greffes réalisées dans le pays l'ont été à partir d'un donneur vivant. Pour les spécialistes du nouveau service Il y a lieu de faire le point sur toutes les données thérapeutiques relatives à la chirurgie thoracique cardiovasculaire et la transplantation pulmonaire. Pour leur part ; les responsables du secteur, insistent sur la nécessité de procéder à un fichier national de donneurs d’organes afin que chaque Algérien puisse disposer de sa propre carte de donneur. En plus de ce fichier de donneurs d’organes, on compte un autre fichier qui «permettra de répertorier les patients atteints d’insuffisance rénale, ce qui nous autorisera de transplanter des organes à partir de cadavres. Ces mêmes responsables comptent beaucoup sur le lancement d’une campagne de sensibilisation en direction de la population pour expliquer qu’il «n’y a aucune contre-indication religieuse ou légale qui interdise le don d’organes que ce soit à partir de patients vivants ou décédés. Cette campagne, faut-il le rappeler, verra la participation de «plusieurs acteurs de la vie civile et religieuse pour aider à sauver des vies ».
Pas moins de 2.000 opérations, toutes spécialités confondues, et 50 greffes rénales, sont réalisées chaque année au CHU de Mustapha-Pacha.
Selon les spécialistes de la santé six millions d’Algériens risquent une insuffisance rénale chronique, notamment les diabétiques et les hypertendus. 4.500 nouveaux cas sont enregistrés annuellement. Le volume actuel des transplantations réalisées à travers le territoire national est jugé «très insuffisant» par les néphrologues et ce, en raison notamment des obstacles relatifs aux donneurs d’organes. L’effort doit, selon le Pr Rayane, être fait en matière de prélèvement cadavérique car chaque cadavre peut sauver deux patients (deux reins). Le nombre de malades qui sont en attente actuellement d’une greffe rénale est estimé à 13.000.
Sarah SOFI
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