D’après les mêmes sources, les infections respiratoires, urinaires et autres y sont souvent signalées. Le manque d’hygiène est la cause majeure de la transmission des bactéries, le fait de ne pas se laver les mains favorise également la survenue des infections nosocomiales. Au niveau d’un établissement hospitalier, le risque de contamination varie aussi d’un service à un autre, celui de la réanimation est le plus touché suivi par le service de chirurgie. Cependant, les services à moindre risque sont ceux de pédiatrie et de psychiatrie. Dans la wilaya de Aïn Defla, le risque d’apparition de ce genre de maladie est également présent d’autant que les causes sont pratiquement les mêmes. Le seul moyen de les contrecarrer demeure le renforcement de mesures d’hygiène et l’instauration d’une culture de préservation de la santé chez le citoyen, qu’il soit un patient, un visiteur ou faisant partie du personnel médical.

Aujourd’hui, on voit qu’en plus du patient, les membres de sa famille et ses amis risquent d’être infectés puisque peu de mesures sont prises par ces derniers pour se protéger de ces infections. «La plupart des citoyens qui rendent visite à leurs proches ne se lavent même pas les mains à leur sortie de l’hôpital», indique un spécialiste avant d’ajouter que le fait de se déplacer à l’intérieur d’un établissement hospitalier et de poser les mains n’importe où on fait véhiculer les infections nosocomiales. D’après notre source, il est important de sensibiliser et informer les citoyens à l’intérieur de ces établissements sur les mesures à prendre à travers des affiches d’information pour attirer leur attention sur ce genre d’infection. L’implication des médias tels que la radio locale peut jouer un rôle assez important d’autant qu’elle dispose d’un grand nombre d’auditeurs composés en particulier de l’ensemble des tranches de la société. En somme, la lutte contre les infections exige en plus de l’implication des citoyens, la prise de mesures efficaces pour garantir plus d’hygiène à l’intérieur des établissements de santé.

Madani Azzeddine