Il s'agit de la vitrification qui consiste en la congélation ultrarapide des embryons dans l'azote liquide de 37° à 195° dans un délai de deux minutes avant de le transférer dans l'utérus de la femme, a-t-il expliqué rappelant que l'ancienne technique durait une heure et demie. Il a précisé à ce propos, que cette nouvelle technique peu coûteuse comparée à l'ancienne, est susceptible d'améliorer les procédés utilisés à l'échelle nationale dans les cliniques privées uniquement, notamment du point de vue de la douleur ressentie par la femme lors de l'opération. Le taux de réussite de cette technique destinée aux couples incapables de procréer naturellement, "oscille entre 32 et 36%, a indiqué le Dr Cherif avant d'ajouter que le succès de l'opération n'est pas tributaire de l'âge de la femme mais de son état de santé". Messaoud et Nahla, jumeaux nés en juillet de mère âgée de 36 ans de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj, sont le premier cas réussi de cette technique, précisant les nouveaux nés étaient en bonne santé. Dr Cherif a souligné la nécessité d'indemniser par la Caisse nationale des assurances sociales ces types d'interventions qualifiant ces dernières de "cas pathologiques". Le taux de stérilité des couples en Algérie est de 15% parmi eux 65% sont des hommes dont un fort taux refusant tout traitement pour des considérations diverses.