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El Watan | Algérie | 21/07/2011
Des jumeaux, Mesaoud et Meriem, sont nés le 2 juillet à Bordj Bou Arréridj. Père pour la deuxième fois grâce aux techniques de la PMA, l’heureux papa avoue qu’avant d’être suivis, lui et son épouse, à la clinique Feriel, il a été orienté vers une clinique en Tunisie, où quatre tentatives de procréation ont échoué. Le docteur Nedir, directeur de la clinique Feriel, où une cérémonie a été organisée à l’occasion de la naissance des jumeaux en présence de la maman et de toute la famille, a tenu à préciser que cette technique est utilisée en Algérie pour la première fois. Une technique qui, selon lui, permet un gain de temps et un taux de réussite plus importants que celui de la congélation lente.
La technique en question, a-t-il expliqué, consiste à mettre les paillettes d’embryons dans un milieu créo-protecteur où la température passera de 37 degrés à moins 196 degrés en deux secondes après avoir été placées dans un bain d’azote liquide pour leur conservation.
«L’intérêt de la technique réside dans l’extrême rapidité de la congélation, à peine quelques secondes, qui donne de plus grandes chances de survie aux embryons. Elle permet, en outre, de conserver les embryons pour la conception de plusieurs grossesses avec une seule ponction qui reste un traumatisme pour les femmes pour peu que les ovules soient de bonne qualité», a-t-il précisé.
Le docteur Nedir a également insisté sur le traitement et la préparation de l’endomètre qui doit être réceptif et pour le transfert. La vitrification des embryons est gratuite, a-t-il ajouté, le couple stérile a la latitude de recourir à une autre tentative de PMA en réduisant considérablement les frais. Il a, par ailleurs, appelé au remboursement par la sécurité sociale au moins de deux tentatives, car il considère la stérilité comme toute autre maladie chronique. «Un couple stérile est un couple malade», a-t-il déclaré avant de signaler qu’en Algérie, 15% des couples mariés souffrent de stérilité. Celle-ci est d’origine masculine dans 65% des cas. Il a ainsi appelé à encourager ces techniques de la PMA et relancer le projet du centre public de PMA prévu à l’hôpital Parnet.
Djamila Kourta
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