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Revue de presse

Santé publique : vers une grève générale des anesthésistes

El Watan | Algérie | 20/07/2011

Les anesthésistes réanimateurs ne décolèrent pas. En débrayage ouvert depuis la mi-juin, ce corps médical menace de durcir son mouvement de protestation. Hier, leurs délégués ont observé un sit-in devant le ministère de la Santé. Ils demandent l’application du nouveau statut particulier. Ils menacent même d’aller vers une grève générale à partir de la fin du mois en cours si le ministère s’entête à ne pas mettre en application ce texte.

Nous donnons un délai de 10 jours à la tutelle pour appliquer notre nouveau statut particulier. Sinon, une grève générale sera déclenchée. Aucun anesthésiste ne rejoindra son poste à la fin du mois si nos revendications ne sont pas prises en considération. Nous déserterons les hôpitaux et les centres de soins si le ministère ne donne aucune suite à nos doléances», nous a affirmé Mohamed Keddar, porte-parole du Collectif des anesthésistes et réanimateurs algériens. Et d’ajouter : «Si la grève est suivie à 100% à partir de la fin juillet, plus d’un million d’interventions chirurgicales seront annulées.» En moyenne, chaque hôpital ou centre de soin réalise 10 interventions par jour. Et en cas de grève générale, aucun urgentiste ne pourra travailler. On risque d’assister à une grande pagaille dans les hôpitaux. Pour les contestataires, «la vie des malades est en jeu». «C’est Mme Asloun, directrice de la formation au niveau du ministère de la Santé, qui est responsable de cette situation. Elle prend les patients en otages», a soutenu le porte-parole des anesthésistes.

Selon lui, «Mme Asloun bloque l’application de notre nouveau statut particulier. Les propos qu’elle a tenus, le 15 juillet à Sidi Bel Abbès, en affirmant que le statut ne sera appliqué, sont inadmissibles. De quel droit empêche-t-elle son entrée en vigueur ?». Pour avoir son avis sur la question, nous avons tenté de contacter Mme Asloun, en vain. Le réceptionniste du ministère nous a informés qu’elle avait déjà quitté son bureau. Il était 13h. Le rassemblement observé par les anesthésistes a eu lieu pour interpeller les pouvoirs publics. «A travers ce sit-in, nous voulons lancer un message d’avertissement. Le président de la République a promulgué le nouveau statut particulier des anesthésistes-réanimateurs, comme indiqué par le ministre de la Santé, M. Ould Abbès. Même un conseiller de la Présidence le confirme. La tutelle doit l’appliquer, tout simplement», tonnent les protestataires.
Ils veulent dégager leur responsabilité d’une probable catastrophe que pourraient vivre les hôpitaux. «Nous transmettrons un courrier à la Présidence, au Premier ministère et au ministère de la Santé pour prévenir ces institutions d’une éventuelle grève générale. Nous ne serons responsables d’aucun incident», ont déclaré les contestataires. Les anesthésistes revendiquent aussi un cursus d’enseignement supérieur de 5 ans et l’ouverture d’un institut pour bénéficier d’une formation qualifiée. Ils estiment qu’une formation de 3 ans n’est pas suffisante pour exercer la spécialité. Ils réclament également une couverture juridique.

La loi ne reconnaît pas la profession d’anesthésiste

«Quand un anesthésiste commet une erreur, vis-à-vis de la loi, il est considéré comme un infirmier. Or, ce dernier n’a pas le droit de prescrire ou d’injecter un produit anesthésiant au patient. En outre, la loi n’autorise pas un infirmier à pratiquer un acte médical. Paradoxalement, c’est ce que nous faisons tout au long de notre carrière. C’est pour cela que nous avons exigé la clarification de notre profession dans le nouveau statut particulier. Le but étant d’être classés comme médecins spécialistes», explique-t-on.

Les anesthésistes demandent, dans le même sillage, une classification à la catégorie 13 de la grille de la Fonction publique. Pour rappel, les anesthésistes sont en grève ouverte depuis la mi-juin. Avant cette date, le débrayage était cyclique ; ils observaient un arrêt de travail chaque mardi et mercredi. Sur un effectif de 7000 éléments, seuls 30% d’entre eux assurent présentement le service minimum.

Mehdi Bsikri

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