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La Tribune | Algérie | 03/07/2011
Les spécialistes dans les maladies du sang ont exposé un problème grave, à savoir la rareté des plaquettes de sang. Selon le professeur Meriem Belhani, chef de service d’hématologie au CHU Isaad Hassani de Beni Messous, «la politique nationale de collecte du sang n’a pas encore atteint le niveau requis», estimant que «le manque de plaquettes est à l’origine de la mort de certains patients». Les intervenants ont vigoureusement critiqué la politique de distribution du sang et dérivés. C’est ainsi que le professeur Belhani a déploré qu’«il n y ait pas de politique de transfusion sanguine qui accorde de l’intérêt aux soins et aux greffes d’organes, notamment la moelle épinière et les cellules souches».
Même ton du côté du professeur Ben Hamladji, spécialiste en affections hématologiques au CPMC. Ce dernier a précisé qu’«il y a une grande demande sur les globules rouges, plaidant pour la création d’une banque du sang au CHU Mustapha-Pacha et non au CPMC qui a plus besoin de plaquettes». Pour sa part, le professeur Boudjemaâ, président du conseil scientifique de l’établissement hospitalier Lamine Debaghine, a estimé que «les moyens matériels de collecte du sang existent, mais la bureaucratie administrative entrave l’accès des différents services concernés à cette substance vitale». D’après lui, «il est nécessaire de mettre en place un cahier des charges pour la gestion de cette substance au niveau des hôpitaux». Qualifiant le sang de matière biologique «délicate», le professeur Hariti, du même établissement, a estimé que sa gestion nécessite une grande vigilance en vue de réduire le risque d’atteinte de maladies contagieuses. Les spécialistes ont préconisé l’implication de tous les acteurs du corps médical et paramédical en vue de garantir la sécurité du sang et répondre à tous les besoins des services hospitaliers. De leur côté, les associations de malades multiplient les appels au don de sang qui se fait rare durant la période de l’été et le Ramadhan.
R. S
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