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Revue de presse

10 000 tonnes de médicaments périmés dans les pharmacies

Le quotidien d'Oran | Algérie | 25/06/2011

Rétentions de stocks, ventes concomitantes, discriminations entre officines, pénuries récurrentes. Le président du Syndicat national des pharmaciens d'officines (SNAPO), Messaoud Belambri, dénonce «les pratiques immorales de certains importateurs de médicaments qui cumulent aussi la fonction de distributeurs du médicament». M. Belambri, qui s'exprimait, jeudi dernier, sur les ondes de la radio chaîne 3, a lancé un véritable cri de détresse du secteur du médicament en proie à des disfonctionnement forts préjudiciables pour la santé publique.

Invité à expliquer les raisons des pénuries récurrentes de certains médicaments sur le marché national, M. Belambri indique que les ruptures de stocks concernent 230 médicaments, dont 170 sont indispensables. C'est le cas, notamment, selon lui, des corticoïdes, de la pilule contraceptive et des antidouleurs pour les cancéreux. Depuis au moins trois ans, le marché du médicament est affecté par des pénuries récurrentes. «Ces pénuries sont dues, explique-t-il, à une mauvaise gestion dans la chaîne de distribution marquée par la discrimination exercée par les distributeurs qui sont aussi des importateurs». «Ces derniers exercent une position dominante et de monopole préjudiciable aux officines et par ricochet aux malades», poursuit-il. «Les médicaments ne sont pas livrés de la même façon entre les petites et les grandes officines », déplore M. Belambri, qui fustige des pratiques «immorales» imposées par les distributeurs, ce qui a induit à un dysfonctionnement du marché national qui est à l'origine de la pénurie des médicaments. Le président du SNAPO trouve «urgent de réformer le système d'importation et de distribution». Il plaide, par ailleurs, en faveur de «l'activation de l'Agence nationale des produits pharmaceutiques». Le représentant des pharmaciens d'officines réitère ainsi la proposition de son syndicat visant à mettre fin à ces pénuries et qui n'est autre que «l'encouragement de la production nationale». «L'Algérie est capable d'égaler ses voisins (Tunisie et Maroc) qui produisent 80% de leurs besoins en médicaments», dit-il. «Faut-il pour cela que les autorités sanitaires mettent le cap sur la formation des compétences en industrie pharmaceutique, préalable indispensable à tout essor de la production nationale», plaide-t-il. M. Belambri affirme, dans la foulée, que le SNAPO avait «demandé l'autorisation de créer des groupements de pharmacies pour permettre un écoulement plus fluide de la production nationale et assurer un système de régularisation et de suivi efficace du circuit de distribution».

Evoquant la disponibilité de l'insuline, il reconnaît l'existence de «perturbations» et déplore le fait que «la production par SAIDAL de l'insuline n'a pas reçu l'aide nécessaire des pouvoirs publics». L'Algérie importe 70 % de ses médicaments. Ses importations sont passées de 500 millions de dollars, il y a dix ans, à 2 milliards de dollars en 2010, selon les douanes algériennes. Le pays compte interdire à l'importation 800 médicaments en 2012 contre 300 actuellement. Des négociations sont en cours avec des producteurs étrangers pour produire en Algérie les quantités suffisantes à même de satisfaire les besoins du pays. Un accord a été signé avec le groupe pharmaceutique français Sanofi Aventis et des pourparlers sont déclarés comme «avancés» avec particulièrement des firmes américaines. Enfin, sur un autre volet, le président du SNAPO révèle qu' «environ 10 000 tonnes de médicaments périmés sont stockés dans les 8 400 officines pharmaceutiques implantées à travers le pays». Cette situation est imputable, selon lui, au «manque de moyens pour les incinérer, ce qui constitue un sérieux problème de pollution de l'environnement». M. Belambri évoque une insuffisance criarde en nombre d'incinérateurs. «Il faut au moins un incinérateur par wilaya», affirme-t-il. Il rassure, toutefois, que ces importantes quantités de médicaments périmés «ne sont en aucun cas vendues par les pharmaciens».

par Salim L.

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