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Revue de presse

Grâce aux campagnes de prévention et à la prise en charge du réseau d’AEP : les MTH de moins en moins fréquentes à Constantine

La Tribune | Algérie | 26/06/2011

Les maladies à transmission hydrique (MTH) sont en net recul dans la wilaya de Constantine, a assuré le docteur Seguirou, responsable du service des MTH à la Direction de wilaya de la santé et de la population (DSP). «En ce premier semestre, aucun cas n’a été signalé. Pourvu que cela dure», a-t-elle souhaité. L’année dernière, six cas de contamination ont été recensés, moins par rapport à la période entre 2005 et 2007. Une amélioration rendue possible grâce à la coordination entre les différents secteurs compétents.

A commencer, selon notre interlocutrice, par le travail des Services d’épidémiologie et de médecine préventive (Semep) installés dans les six établissements de santé de proximité répartis à travers la wilaya. «Si un cas survient, l’alerte est donnée et une enquête est aussitôt déclenchée pour prévenir toute épidémie». «Le Semep territorialement compétent a pour mission de définir la source de contamination», explique le médecin. Et d’ajouter : «Toutes les structures de santé sont appelées à aviser la DSP d’une éventuelle admission afin que celle-ci prenne les mesures qui s’imposent en matière de prévention ou de médication. Il faut savoir que les MTH sont à déclaration obligatoire.» Ayant pour principale cause la contamination des systèmes de distribution d’eau potable par l’urine et les excréments humains ou d’animaux infectés, les maladies hydriques se multiplient notamment en saison estivale, période durant laquelle les services de santé publique doublent de vigilance et de contrôle. «Le contrôle de l’eau se fait quotidiennement.

Des analyses de chlorage et de bactériologie sont effectuées soigneusement pour s’assurer de la qualité de l’eau distribuée à la population.» Si pour les réseaux d’eau ordinaires, donc visibles, le contrôle ne pose pas problème, il n’en est pas de même pour ceux inaccessibles ou non déclarés. C’est le cas des puits. Pourtant à déclaration obligatoire, ces ressources naturelles restent moins identifiées, ce qui pourrait bien constituer un danger pour leurs propriétaires ainsi que l’entourage. «On découvre ces alimentations d’eau généralement après une fuite. Dès lors, l’alerte est donnée pour un premier prélèvement afin d’écarter toute contamination. Entre temps, la zone dépourvue d’eau potable est alimentée par des citernes réglementées et numérotées conformes aux dispositions du décret 08/195 de juillet 2008», a encore expliqué Mme Seguirou, qui a ajouté que «cela est également valable dans les communes manquant de cette matière précieuse».

A Constantine, si la survenue des MTH a nettement baissé, cela est dû à la bonne prise en charge, ces dernières années, du réseau d’eau potable et d’assainissement refait à plus de 60%. Même si des fuites subsistent, la Société des eaux et d’assainissement de Constantine (Seaco) les a rendues moins récurrentes par endroits. En matière de sensibilisation, la DSP accentue ses efforts en été, et les mesures d’hygiène sont enseignées en milieu scolaire grâce au déploiement des Unités de dépistage et de suivi (UDS). Aussi des réunions bimensuelles, regroupant les responsables des bureaux d’hygiène des APC, la Seaco et la DSP, se tiennent pour dresser un état des lieux et apporter des solutions aux «défaillances» signalées. Les irrigations au niveau des jardins ne sont pas en reste. En ce qui concerne les moyens déployés, notre interlocutrice a souligné qu’«en été, nous renforçons le potentiel en réactifs indispensables pour les analyses, et il en est de même pour les médicaments, et ce, pour ne pas tomber dans une crise et une éventuelle épidémie». Pour le mois de Ramadhan, «la DSP a déjà élaboré son dispositif d’action», a rassuré notre interlocutrice.

Nasser Hannachi

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