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Revue de presse

Aïn Témouchent : l’hôpital Benzerdjeb, leader dans la chirurgie cardiovasculaire

El Watan | Algérie | 25/06/2011

La cardiologie interventionnelle est pratiquée depuis huit ans; ce qui a permis la prise en charge de 260 malades avec un taux de réussite très satisfaisant puisqu’il n’a été enregistré qu’un décès et zéro complication. L’EH Benzerdjeb étant l’unique hôpital de toute la région ouest à pratiquer l’angioplastie, le nec plus ultra en matière de chirurgie cardio-vasculaire, accueille des patients qui lui viennent tant du nord que du sud, Sahara compris, de cette région. Les CHU d’Oran, de Tlemcen et de Sidi Bel Abbès y évacuent également leurs malades en urgence alors qu’il n’a pas à leur instar le statut universitaire.

Hier, il s’y est clôturé un séminaire d’angioplastie réunissant les spécialistes qui la pratiquent à Alger, Constantine et Annaba, cela de façon à permettre l’échange d’expériences. D’éminents chirurgiens de leurs confrères d’Europe étaient de la partie.

Le Dr Oukil Amirouche, qui est le seul praticien en ce domaine à l’ouest, explique, qu’en matière de cardiologie, trois types d’intervention sont possibles en cas d’artère bouchée. La plus ancienne et la plus classique est l’intervention à cœur ouvert pour la dégager. La deuxième est la thrombolyse datant, elle, des années 1970 et qui consiste en l’injection de produits médicamenteux pour dissoudre le caillot. Enfin, il y a l’angioplastie, apparue en 1995 et qui, contrairement à la chirurgie cardiovasculaire à cœur ouvert, ne nécessite la mobilisation que de deux praticiens au lieu d’une équipe d’un minimum de dix intervenants. Elle est également moins lourde pour le patient puisqu’elle se pratique avec seulement une anesthésie locale, le patient n’étant hospitalisé que 24h au lieu de 15 à 20 jours dans le cas classique.

Malgré les performances, on indique un déficit de spécialistes

De l’avis du spécialiste, cette méthode est également de loin supérieure par ses résultats à la thrombolyse. Cependant, il est des cas particuliers où c’est l’une ou l’autre plutôt que l’angioplastie qui est préférable. Schématiquement, cette dernière consiste à piquer l’artère (3mm de diamètre) et de la pénétrer avec une sonde munie d’une caméra. A l’aide de ces guides introduits à l’intérieur de l’artère, un stent (ressort) est installé à l’endroit bouché, ce qui élargit le lieu de l’obturation et permet d’évacuer le caillot. A Témouchent, cette cardiologie interventionnelle est pratiquée depuis huit mois, ce qui a permis la prise en charge de 260 malades avec un taux de réussite très satisfaisant puisqu’il n’a été enregistré qu’un décès et «zéro complication».

A la question de savoir pourquoi l’angioplastie n’est pas généralisée malgré ses performances, l’on indique le déficit de spécialistes. En effet, pour la pratiquer, tout cardiologue doit consentir à deux années d’études supplémentaires et à une autre au minimum en stage pratique à l’étranger. D’autre part, il doit souscrire aux nécessités d’un service d’astreinte car plus l’intervention est effectuée rapidement, meilleur est le pronostic de succès. Question investissement, l’équipement coûte 50 millions de DA. Il est amortissable en dix ans. A la question de savoir combien il faudrait de ce type d’équipement à l’ouest du pays, notre interlocuteur estime qu’il faudrait au moins dix, le tout étant d’abord d’intéresser des cardiologues à se spécialiser.

Mohamed Kali

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