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Revue de presse

Formations en sciences médicales : aveu d’échec des ministres de la Santé et de l’Enseignement supérieur

El Watan | Algérie | 30/06/2011

Précarité, instabilité, formation obsolète. Tels sont les qualificatifs utilisés par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et celui de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière à propos du secteur de la santé à l’ouverture, hier, des travaux de la première conférence nationale pour le développement des services hospitalo-universitaires au Palais des nations.

La formation en sciences médicales est «dépassée», ont-ils souligné, mais sans situer les responsabilités. Pourtant, les organisations syndicales ont dénoncé le marasme dont souffre le secteur. Des mémorandums ont été remis aux autorités compétentes, en vain. Les ministres ont insisté sur la collaboration des chefs de service en sciences médicales à faire de ces deux journées un grand forum pour proposer des solutions à mettre en place afin d’arriver à hiérarchiser les soins, améliorer la formation et arriver à des soins de qualité. Cette conférence entame sa deuxième étape portant sur la concrétisation de la réforme hospitalière, telle que recommandée par le président de la République, a souligné Djamel Ould Abbès.

Le secteur de la santé est instable et précaire de par les textes juridiques qui constituent les bases, le profil des hommes de la santé. «Cet ancrage juridique vient d’être acquis à travers 15 décrets exécutifs portant régimes indemnitaires pour les professeurs, docents, maîtres assistants, médecins généralistes, médecins spécialistes et même les résidents», a-t-il déclaré. Et de préciser : «Maintenant, on peut envisager l’avenir avec plus de clarté, de visibilité.» «Cette conférence signe le premier pas de la réforme hospitalière», s’est-il félicité avant de rappeler que «cette conférence n’est pas une conférence syndicale ni de gala, c’est une rencontre des chefs de service hospitalo-universitaires».

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M. Harraoubia, a, de son côté, exhorté les professionnels à une prise de conscience pour réfléchir à des solutions adéquates pour améliorer «la situation inadaptée dans laquelle se trouve aujourd’hui l’enseignement universitaire. Nous sommes ouverts à toutes les propositions pour améliorer la formation». Ces propositions seront ainsi débattues dans les cinq ateliers organisés durant ces deux journées dans les spécialités médicales, chirurgicales, sciences fondamentales (médicales, biologiques, imagerie médicale et pharmaceutiques), dentaires et formation pour les besoins de santé du Sud. Parmi les principaux objectifs de cette conférence, la révision de la formation qui doit être adaptée aux besoins en quantité et en qualité dans les cycles de formation graduée et post-graduée.
La formation spéciale Sud inquiète les professeurs :

La proposition relative à la formation «optimale» et «effective» des spécialistes pour les régions du Sud et des Hauts-Plateaux a suscité de vives interrogations au sein de la communauté scientifique. «Que veut-on vraiment dire par formation effective et optimale pour la région du Sud ?

N’allons-nous pas, à travers ces déclarations des ministres, vers des formation au rabais ?» s’inquiète un professeur en médecine. D’autres questions ont aussi été soulevées par des chefs de service à propos des déclarations de M. Harraoubia concernant la non-mise en retraite des chefs de service. «La mise à la retraite ne peut être effective suite à la demande du professeur», a-t-il déclaré.

Djamila Kourta

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