Les villes d’Aïn Beïda et Aïn M’lila enregistrent plus de 200 malades mentaux livrés à la rue. Le phénomène prend de l’ampleur car, selon des chauffeurs de taxis locaux, ce sont les bus qui déversent à longueur de journée ces malade mentaux dans la ville d’Aïn Beïda ou à Oum El-Bouaghi.

Selon un psychiatre du secteur sanitaire local, ces malheureux ne sont point à blâmer. Une infrastructure spéciale s’impose dans la région, surtout pour abriter cette frange de la société totalement délaissée. La construction d’un hôpital psychiatrique dans la région d’Aïn Fakroun s’impose, les lieux n’étant pas loin de la ville de Constantine ou d’El-Athmania, estimera un médecin spécialiste.

R.Benmecheri