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Revue de presse

Pr Houria Kaced. présidente de la Société algérienne de médecine physique et de réadaptation et chef de service à l’hôpital de Douéra : «Le risque d’insuffisance rénale est permanent»

El Watan | Algérie | 05/06/2011

A l’occasion du deuxième Congrès de la Société algérienne de médecine physique et de réadaptation (SAMER), dont les travaux ont débuté ce week-end, le Pr Kaced revient dans cet entretien sur les principaux thèmes de ces travaux scientifiques.

«Neuro-urologie et urodynamique» est le thème que la Société algérienne de médecine physique et de réadaptation (SAMER) a choisi pour son deuxième congrès. De quoi s’agit-il exactement ?

La neuro-urologie s’intéresse à l’ensemble des troubles vésicaux et périnéaux dont la cause est neurologique. L’exploration urodynamique permet d’évaluer ces dysfonctionnements et de contrôler leur évolution sous traitement médical spécifique et rééducation périnéale. Dans certains cas où le traitement chirurgical s’impose, cet examen peut apprécier les résultats fonctionnels obtenus après l’intervention de l’urologue ou encore du chirurgien pédiatre, puisque certains jeunes malades présentant un spina bifida paralytique n’y échappent pas. Le risque d’insuffisance rénale est permanent chez tous ces patients. Comme vous le constatez, la collaboration interdisciplinaire s’impose encore une fois pour une prise en charge efficace des malades qui consultent quotidiennement dans nos services.

Pensez-vous que les services de médecine physique et de réadaptation qui existent au niveau du territoire national ont les capacités nécessaires pour répondre à toutes les demandes ?

Cette discipline médicale connaît un développement notable sur le territoire national, mais elle reste très peu connue des praticiens, toutes spécialités confondues, pour qu’ils puissent prescrire une demande d’exploration urodynamique à chaque fois qu’elle s’impose.
Ce n’est pas un examen paraclinique courant, mais lorsque l’indication est bien posée, il permet souvent d’établir un diagnostic précis du dysfonctionnement vésico-sphinctérien (urinaire…) et d’y remédier. Sinon de prévenir son retentissement sur le haut appareil urinaire, l’altération de la fonction rénale étant l’ultime complication des troubles urinaires, en particulier s’ils sont d’origine neurologique.

Actuellement, de nombreux patients souffrant de pathologies lourdes à la suite d’accidents vasculaires cérébraux (AVC) sont en attente de rendez-vous. Que risquent ces malades ?

Ils risquent l’incurie, c’est-à-dire qu’ils peuvent développer des troubles orthopédiques au niveau du membre supérieur et du membre inférieur paralysés. Cette situation peut entraver la moindre fonction, même si l’évolution est favorable sur le plan neurologique, comme elle peut être aussi source de douleurs à la moindre mobilisation des segments de membre du côté malade.

De quelle manière faudrait-il procéder pour arriver à satisfaire la demande ?

Beaucoup de patients peuvent être traités à titre ambulatoire, à condition que tous les secteurs sanitaires soient pourvus d’une unité de traitement externe, ce qui permettra de libérer des lits d’hôpital pour les cas présentant une paralysie massive et des tares associées.
Cela pourrait être intégré dans un éventuel programme de restructuration du secteur public dans le cadre d’une politique de santé de proximité. Dans tous les cas, les familles doivent adhérer et participer à cette prise en charge, sollicitant, si nécessaire, les associations caritatives qui peuvent accompagner, orienter, voire soulager les personnes seules ou démunies.

Le mouvement associatif devrait s’impliquer davantage dans la prise en charge des maladies chroniques, mais aussi dans la prévention. Pour répondre à la question «comment satisfaire la demande ?», il faut faire un état des lieux des structures médicales existantes et des personnels soignants ; évaluer les besoins de santé des populations sur tout le territoire ; équiper les unités et services en matériel de base, mais aussi en personnel qualifié ; former tout le personnel qui intervient autour du malade et insister sur la prévention à tous les niveaux.

Djamila Kourta

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