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El Watan | Algérie | 22/05/2011
La problématique est tellement complexe que les spécialistes tentent, tant bien que mal, de réduire les dégâts occasionnés par ces complications dont l’origine est bien sûr le diabète. Une épidémie que le monde s’attelle à combattre. Pour le président de la Société algérienne de médecine vasculaire, le Pr Brouri, il est impératif de trouver des solutions pour arrêter «le massacre à la tronçonneuse» actuellement quasi inéluctable. Alors que partout ailleurs plus de 90% des pieds en «déperdition» sont récupérés, près d’un artériopathe sur quatre, pour une estimation de 300 000 cas, est amputé en Algérie. Que peut-on faire pour arrêter le massacre ? s’interroge le Pr Brouri. C’est justement à ces travaux que prennent part de nombreux spécialistes algériens et étrangers pour discuter des modalités et des techniques nouvelles de prise en charge.
«Comment convaincre nos amis chirurgiens vasculaires de renouer avec leur principale mission qui est de revasculariser tout organe menacé dans les meilleurs délais. Le pied vaut autant que le cœur ou le rein. Il est temps d’arrêter de le voir de haut et de participer à cet effort collectif avec l’ensemble des professionnels en charge de cette affection, depuis l’infirmier qui nettoie la plaie jusqu’au chirurgien qui rétablit la circulation», a tenu à déclarer le Pr Brouri à l’ouverture des travaux, sans oublier d’exprimer son soutien aux médecins grévistes qui sont «les praticiens de demain».
Des recommandations seront adoptées en marge de ces travaux, clôturés aujourd’hui. Il est question, ainsi, de présenter les techniques chirurgicales pour permettre la revascularisation et les moyens thérapeutiques disponibles pour améliorer la vie des patients diabétiques. Car, pour ce faire, il y a lieu, selon les congressistes, de mettre en place une stratégie de prévention pour lutter contre les facteurs de risque qui sont bien connus de tous (diabète, hypertension artérielle, etc.). Le tabagisme, l’inactivité, la consommation excessive de sel et de sucre, outre la mauvaise hygiène de vie, figurent parmi les facteurs contribuant à augmenter les risques, a précisé président de la Société algérienne de médecine vasculaire.
L’obésité, le surpoids et l’obésité abdominale figurent parmi ces facteurs aggravants dans la multiplication du nombre de cas de patients souffrant de ces pathologies aux complications graves. D’ailleurs, l’OMS a organisé la première Conférence ministérielle mondiale sur les modes de vie sains et la lutte contre les maladies non transmissibles à Moscou, les 28 et 29 avril 2011, à laquelle l’Algérie a pris part, représentée par Djamel Ould abbès, ministre de la santé dont l’objectif est :
Djamila Kourta
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